Protection de l’environnement : À Douala, la protection de la couche d’ozone préoccupe
Commémorée annuellement le 16 septembre, c’est ce jour 19 septembre qu’a choisi le Cameroun à travers le ministère de tutelle et ses partenaires, pour rappeler l’importance de la couche d’ozone dans la vie humaine. “Protocole de Montréal : restaurer
la couche d’ozone et réduire le changement climatique ”. Tel est le thème retenu à l’occasion de cette célébration. Un thème qui vient rappeler les efforts considérables déployés par le Cameroun à travers le minepded à l’effet d’éliminer à 100% des chlorofluorocarbures (CFC), le tétrachlorure de carbone (CTC) et 50% des hydro chlorofluorocarbures (HCFC).
« La couche d’ozone nous protège des rayons ultraviolets du soleil parce que ces rayons s’ils nous parvenaient, ils causeraient beaucoup de dommages et créeraient des maladies. On a fait le constat après évaluations que la couche d’ozone se cicatrise à un bon rythme », fait savoir Hélé Pierre, ministre camerounais de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable. Le membre du gouvernement ajoute : « Au Cameroun, je pense que nous sommes sur la bonne voie. Nous avons réduit de plus de 99% toutes ces substances qui polluent la couche d’ozone. On se réjouit également de constater que le Protocole de Montréal et la Convention de Vienne sont des instruments juridiques les mieux respectés par les 197 pays qui les ont adoptés ».
La célébration de la vingt-et-neuvième Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone à Douala était aussi un moment choisi pour la distribution d’équipements à quelques acteurs du secteur de froid et de la climatisation. « Nous allons utiliser ces équipements et matériels didactiques que nous allons mettre à disposition des apprenants. Parce que dans la protection de la couche d’ozone, nous participons dans cette chaîne en tant que prescripteurs. Ces paquets représentent quelque chose de très important pour nous dans la mesure où nous allons former les apprenants sur ces équipements. Et eux maintenant à leur tour sur le terrain, ils vont utiliser des gaz qui sont non polluants dans le domaine du froid et de la climatisation et pour contribuer donc à la protection de l’environnement », s’exprime Amadou Bobbo, directeur du Centre de formation professionnelle de l’excellence de Douala, un des établissements bénéficiaires.