La victoire du Général Clotaire Olingui Nguema au Gabon : signe d'une relance de démocratie pacifique pour la construction d'un peuple souverain

L’histoire politique du Gabon vient d’ouvrir une nouvelle page, portée par une figure singulière : le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Sa récente victoire à la tête de la transition gabonaise incarne, pour beaucoup, l’espoir d’un renouveau. Non pas celui de la rupture brutale, mais celui d’un passage apaisé, progressif et souverain vers un avenir plus démocratique.

Depuis la prise de pouvoir dans un contexte de contestation électorale, l’homme fort de Libreville s’est positionné non comme un dictateur militaire avide de pouvoir, mais comme un catalyseur d’unité nationale. En refusant les logiques de répression et de violence qui accompagnent trop souvent les transitions post-coup d’État sur le continent, il s’inscrit dans une volonté manifeste de stabilisation, d'écoute du peuple, et de réforme.

Ce qui frappe, c’est la méthode : une transition sans effusion de sang, où l’armée a su faire preuve de retenue, et où le discours officiel fait écho aux aspirations populaires — souveraineté, justice sociale, et refondation de l’État. Le choix du dialogue, des concertations nationales et de l'inclusivité politique semble désormais primer.

Mais la route reste semée d’embûches. Le défi principal demeure la capacité du Général à tenir ses promesses, à sortir du carcan des intérêts anciens, et à préparer le pays à des élections libres, transparentes et crédibles. Car c’est à cette condition que cette transition pourra être qualifiée de réellement démocratique.

Le peuple gabonais observe, espère, et s'implique. Dans cette effervescence politique, la victoire du Général Olingui Nguema peut devenir le socle d’un nouveau pacte social — un pacte fondé non sur la peur, mais sur la foi en un destin commun, souverain et partagé.

 

Par Cédric Ernest afane

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