Cameroun / Ex-associés : seniors du Cnddr et sectoriels discutent sur les mécanismes de coordination
Une rencontre importante pour la dernière étape du processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des ex-combattants
Dilan KENNE
La formation à leur endroit a été ouverte ce mercredi, 29 janvier 2025 à Douala par Gabriel Dimani Balla, chef de la division du développement régional aux Services du gouverneur du Littoral, représentant le gouverneur de la région. Jusqu’au 31 janvier 2025, les participants recevront des formations de la part des experts du sous-bureau de l’ONU migration à Douala avec le financement du Peuple japonais.
Le partenaire du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration dispense les clés aux responsables des trois centres (Mémé, Bamenda et Buéa) DDR du Cameroun afin d’amener les communautés à accepter les ex-combattants. Ces obstacles à la réintégration seront abordés pour mener à bien le processus de DDR. D'où la place des leaders locaux dans la réconciliation.
Depuis la création du Cnddr par décret présidentiel nº2018/719 du 30 novembre 2018, l’Oim a contribué à la réintégration de plus de 10.000 Camerounais. Le centre DDR de Bamenda compte 528 ex-combattants séparatistes, selon son chef de centre Henry Kum.
Dans le processus de DDR, le Comité a mis en place une stratégie de communication visant à sensibiliser les combattants dans les brousses afin qu’ils y sortent et déposent volontairement les armes, pour rejoindre les centres DDR. Les ex-combattants exercent librement leurs activités économiques en tant que citoyens camerounais au sein de la société.
