Cameroun / Fête de la jeunesse : l'apport de l'église catholique dans l'épanouissement des jeunes
Pour partager les priorités des jeunes à l'aube de la célébration de la 59ème édition de la Fête de la jeunesse, la paroisse Saint-Mathieu de NDOG-MBE a organisé une causerie éducative sur l'entrepreneuriat jeunesse avec un panel varié, le samedi 8 février 2025, au quartier Logbaba, dans l'arrondissement de Douala IIIe.
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À l'aube de la célébration de la 59e édition de la fête de la jeunesse, placée sous le thème « Jeunesse, maturité et responsabilité pour la consolidation de la paix, de la sécurité, de la croissance économique et du processus démocratique », la paroisse Saint-Mathieu de NDOG-MBE a bien voulu sensibiliser les jeunes en vue de leur insertion professionnelle dans le marché de l'emploi.
C'est dans cette optique qu'un séminaire de formation sur l'entrepreneuriat jeune s'est tenu au sein de cette paroisse, sous l'encadrement d'Ab Tagne Duplex. Les interventions des leaders du monde des affaires et de la société civile ont permis aux jeunes présents de se rendre compte des défis qui les interpellent pour le développement du Cameroun.
Véritable pierre angulaire de ce vaste chantier, l'église, selon les organisateurs, s'engage au côté des jeunes afin de favoriser leur épanouissement, et ce, à travers l'entrepreneuriat jeune.
« Il y a 30 à 40 ans, on sortait de l'école et on trouvait un emploi. De nos jours, le paradigme a changé. Derrière l'entrepreneuriat jeune se cache un problème sérieux », explique le prince Gilbert, de la chefferie supérieure du canton Bassa du Wouri. Il poursuit en disant que les jeunes sont au centre de toutes les institutions.
« Il est donc question que les jeunes se tournent vers le FNE, qui a mis sur pied un service qui permet aux jeunes de faire la relation entre le chercheur d'emploi et l'entreprise », explique M. Kotto, représentant du FNE. Il enrichit ses propos en déclarant : « Le FNE a lancé un service formation pour que les jeunes puissent se lancer et se distinguer des autres candidats. Le FNE a lancé un service Emploi-Entrepreneuriat, car après les études, il est difficile de trouver un emploi. Ce service accompagne les porteurs de projets, et quand vous êtes là-bas, on vous lance un business plan, et après, il y a un financement, car beaucoup cherchent le travail, mais ne connaissent que les grandes entreprises. »
Roger Christian Anda, Senior Manager Digital, partage son expérience dans la recherche d'emploi : « J'ai 37 ans et je travaille depuis 14 ans. Chercher du travail est un travail. Quand on se lève le matin, on fait un segment de la journée. Dans mon domaine, j'essaie de me réinventer. J'ai commencé le travail dans une PME, et chaque jour, on me donnait 1 000 francs, puis après, je pars ailleurs, on me paie 50 000 francs. Avant d'entrer à MTN, j'avais déjà travaillé dans cinq entreprises, et surtout, il faut toujours bien mettre le vestimentaire en soi. »
Par contre, pour M. Simon Pierre, facilitateur, il pense que « si vous n'écoutez pas, vous ne réussissez pas ». Pour lui, « il n'y a pas de chômage, car la réponse du chômage se trouve dans la Bible. La jeunesse camerounaise est devenue trop paresseuse », a-t-il déclaré.
La dernière intervenante, Mme Josiane Ouandja, pense que « la jeune fille doit entreprendre, car pour elle, l'entrepreneuriat jeune chez la jeune fille est quelque chose de très important ». Elle termine en disant que le diplôme n'est qu'un métier et exhorte les jeunes à transformer les réseaux sociaux en une opportunité d'emploi.
Laurene Eboutou Mengue, manager des projets, et M. Antony faisaient partie des panélistes, à ces échanges appréciés par les jeunes présents dans la salle sous la modération de Ab Tagne Duplex, curé de la paroisse ST Mathieu de NDOG-MBE.
Georges potain likeng