VBG au Cameroun : les femmes disent “STOP” à Douala

Pour arrêter la saignée, la gent féminine monte au créneau pour dénoncer toute acte de violence dont elles sont victimes des hommes. Ceci à travers une série de talks baptisée “Femmes le temps presse” qui en est cette année à sa septième édition.

VBG au Cameroun : les femmes disent “STOP” à Douala

Exposées à toutes sortes de violences, les femmes ont aussi leur mot à dire sur cette question qui divise : la parité hommes-femmes tant réclamée. Mais cela n’est pas du goût de celles-ci qui veulent en finir avec les violences faites à elle, ainsi que le harcèlement, comme le veut le thème de cette septième édition de Femmes le temps presse en prélude à la 39ème édition de la Journée internationale de la femme. Pour Zoulia Yap, promotrice, il y avait “besoin”  de communiquer et d’agir face aux violences car elles sont observées et sont observées. Ce sont des violences psychologiques, physiques ou mentales. Les femmes décident de dire “Non” pour ça cesse. 

Des panélistes.

Ce déploiement du mouvement Femmes le temps presse va bon train sur le terrain au vu de ses actions menées dans les établissements, des quartiers populaires de Douala et la communion avec les femmes paysannes de Foumbot dans la région de l’Ouest-Cameroun pour pouvoir amener les cœurs à s’y pencher et au développement de la société. Avec les hommes, les femmes en présence des élèves du Lycée Tsf Mongo Joseph de Douala, les femmes ont passé le message ce samedi, 1er à ce qu’il y ait plus de violence et de harcèlement au Cameroun. Des témoignages de femmes victimes de violences de leurs conjoints ont permis de comprendre l’ampleur du problème. Mais également les partages d’expérience des figures du petit écran telles que Priscilla Messene ou Aline Fomete, auteure engagée.

La suite des actions de la 7ème édition de Femmes le temps presse prévoit une marche sportive en présence du gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua demain, 03 mars. Point de départ : poste centrale de Bonanjo dès 06h.

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