Le Bazar de l'Intelligence économique / Les PME privées africaines et le le partenariat public-privé : atout ou barrière

CHRONIQUE. De plus en plus, des pays du monde entier et précisément d'Afrique, appliquent ce mode de partenariat. C'est sans compter de façon réaliste mais voilée, les conséquences de la révolution industrielle des siècles passées sur l'environnement de proximité.

Le Bazar de l'Intelligence économique / Les PME privées africaines et le le partenariat public-privé : atout ou barrière

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Par Amal Jean Maurice MBOUMBA-IBINDA, journaliste, économiste et géopolitologue depuis Libreville-Gabon.

En effet, suite aux deux guerres mondiales qui ont détruit et déséquilibré les économies des pays occidentaux notamment européens, ceux-ci avaient aussitôt mis en place des outils financiers efficaces en vue de la reconstruction économique et sociale de leurs villes et États. Il s’est agit de la création de deux institutions : le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM). D’autres visant les mêmes comme l’Agence Française de Développement (AFD), se sont ajoutées au fil du temps. Objectif principal : développer le tissu industriel et commercial efficace par le financement de leurs économies à moyen et long terme.

L’opération d’envergure notoire consista à produire en grande quantité des biens et services ; de les vendre là où le besoin se faisait sentir notamment en Afrique. Et comme la production en grande quantité des biens et services de toutes natures nécessite l’acquisition au préalable ainsi que la provision en quantité suffisante des matières premières, les entreprises multinationales se sont multipliées et ont migré en masse au moyen des filiales spécialisées dans le monde, particulièrement en Afrique, à la recherche des matières premières et des richesses financières.

LE PÉTROLE, LES MINES ET LE BOIS

Les grandes firmes multinationales ont jeté leur base principalement en Afrique Centrale.

Parmi les pays producteurs de ces matières premières de base, la République du Congo Léopold-ville (actuelle RDC), le Congo Brazzaville, le Gabon…

Durant plusieurs décennies en effet, les produits fabriqués à base du pétrole, du bois, du manganèse, du diamant, produits bruts extraits du sol et du sous-sol de ces pays, ont alimenté des milliers d’usines de France, de l’Allemagne, d’Angleterre, de la Belgique ; les États-Unis, ne jouant qu’un rôle de « détaillant » dans ce commerce.

Les produits ainsi fabriqués aux moindres coûts, étaient vendus dans le monde entier, y compris en Afrique avec en prime, une valeur ajoutée considérable.

L’EXTRACTION DES MATIÈRES PREMIÈRES SOURCE DU SOUS-DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE

En dépit des quantités de matières premières exportées vers l’Occident, les pays africains sont demeurés pauvres. Car les recettes issues de ces transactions ne pouvaient favoriser l’investissement tant souhaité au profit des projets structurants comme les routes, l’immobilier etc. Elles ont plutôt été affectées à la consommation des biens courants et de luxe, la plupart étant importés des pays riches producteurs au détriment des pays africains devenant de plus en plus pauvres.

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Parmi les causes on note l’insuffisance ou le manque total des produits et services de première nécessité : eau et électricité ; logement ; écoles et hôpitaux ; transports et même les produits alimentaires ; le tout, se caractérisant par ce que l’on appelle en économie, le « syndrome hollandais » qualificatif attribué aux pays producteurs de pétrole qui, au lieu de se développer, s’appauvrissent dans la richesse de leur sous-sol.

LES ENTREPRISES MULTINATIONALES ET LES TAXES AU PROFIT DE L’ÉTAT

Contrairement à l’illusion née de la coopération entre les entreprises multinationales et les pays africains d’accueil, celles-ci ne paient presque pas d’impôts, l’essentiel des recettes étant transférées (via leurs banques) vers les pays d’origine.

Celles qui sont fortement liées à l’Etat au moyens du ou des contrats de coopération semblent matérialiser cette relation par ce que l’on appelle abusivement « l’aide au développement » .

Il s’agit en fait de l’expression diplomatique attribuée à la dette publique.

Et comme toutes dettes contractées, surtout via le FMI, la Banque Mondiale ou l’Agence Française de Coopération, celles obtenues grâce à la coopération sont assorties de service conformément à l’origine de leur caractère réputé confidentiel et croissant.

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES, CONSÉQUENCES DE L’EXPLOITATION ABUSIVE DU PATRIMOINE ENVIRONNEMENTAL

L’exploitation abusive de l’environnement occasionnée par de nombreuses usines, matières premières locales ; la transformation de la nature par l’urbanisation ; l’utilisation à outrance de la terre, des fleuves et rivières ont occasionné non seulement le gaspillage des biens destinés à la consommation mais aussi la pollution de ces espaces.

Celle-ci exacerbée par l’utilisation non contrôlée des moyens de communication sur mer, dans l’espace et sur terre dont le fonctionnement est rendu possible grâce aux produits chimiques ou dérivés du gaz et du pétrole, à l’origine des émissions de gaz à effets de serre.

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De plus, pourtant autre fois considérés comme espace géographique paradisiaque, l’espace géopolitique et social occidental tant prisé par les citoyens du monde, notamment d’Afrique, devient invivable parceque saturé et fortement pollué.

La vie rurale et même urbaine est soumise à rudes épreuves, celle des phénomènes liés aux incendies et inondations. Tandis que plusieurs filiales des multinationales se délocalisent de plus en plus, à la recherche des terres promises, toujours prisées, celles notamment du continent africain.

PLUS DES RESSOURCES, D’INVESTISSEMENT EN AFRIQUE APPAUVRI POUR SAUVER LA PLAN.

Contrairement à l’idée qui germe dans la pensée des dirigeants africains dont les forêts sont encore épargnées par la déforestation sauvage, l’arrivée massive des multinationales et leurs capitaux massifs, n’a pas pour objectif primordial le développement des économies des pays d’accueil.

Au contraire, l’objectif principal des multinationales qui passerait par des contrats de perfidie, de ruse, consisterait à dompter davantage les forêts, les rivières et les savanes destinés à y investir massivement ; d’abriter notamment d’immenses plantations agricoles, des usines de fabrication ou de transformation des matières premières en biens et services tirés de la biodiversité, actuellement très prisés par les citoyens des contrées et villes occidentales contre des emprunts ou dons dont l’équivalent pourrait être exprimé sous forme de dettes.

Ce phénomène pourrait s’étendre dans plusieurs domaines notamment dans les équipements numériques, les grandes surfaces commerciales, les institutions bancaires etc.

LA PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE PRIVÉE AFRICAINE SACRIFIÉE [Lire la suite en cliquant sur ce lien]>>>http://peupleinfos.com/6702-2/

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