Sanagri 2024 : la marche vers une agriculture de seconde génération à Douala

En organisant la première édition du Salon national de l’agriculture (Sanagri), le cabinet Africa link network veut implémenter cette vision du Chef de l’État camerounais à l’horizon 2030. Ouverture du Sanagri a été donnée mercredi 22 mai à Douala et ce jusqu’au 24 du même mois par le secrétaire général des services régionaux du Littoral, représentant le gouverneur Aboubakary Haman Tchiouto.

23% des exportations du Cameroun sont agricoles. Cette révélation donnée sur place prouve à juste titre l’importance de l’or noire pour consolider le développement du Cameroun. D’où la naissance du Sanagri qui se propose de réunir tous les acteurs du monde rural dans cette plateforme et de célébrer à volonté le Cameroun agricole tous les ans. « Le Sanagri est un rendez-vous annuel qui va désormais porter haut les besoins et les convictions du bas peuple en matière de production, de financement et des outils de transformation et de plus-value d’exportation et d’augmentation du PIB de notre pays », ainsi s’exprime Jeff Kombou, promoteur de l’événement.

À l’esplanade de la Maison du parti de Bonanjo où se déroule le Sanagri jusqu’au 24 mai prochain, les artisans, PME et autres grandes entreprises font étalage de leurs savoir-faire en matière de made in Cameroon. De l’agroalimentaire à la transformation en passant par les plantes médicinales, c’est tout une panoplie offerte aux visiteurs. Parmi les exposants se distingue la Confédération nationale des producteurs du coton du Cameroun (Cnpc-C) basée à Garoua dans la région du Nord-Cameroun. « Étant une confédération qui regroupe les producteurs de coton, nous sommes venus accompagner la Sodécoton. C’est une structure qui est avec la Cnpc-C comme l’araignée et sa toile. Comme pour dire que nous sommes inséparables », développe Hinsia Waibe Nikodemus, communicateur du Cnpc-C qui regroupe plus de 20.00 producteurs de coton et 2018 GIC. Cette structure propose dans son stand au Sanagri des semences de sésame, de maïs jaune et différentes variétés d’arachides.

À cette initiative privée, l’autorité administrative présente félicite les organisateurs qui, selon lui, travaillent pour vulgariser la volonté du gouvernement. « Nous sommes contents de constater qu’il y a des Camerounais qui se mettent au travail pour essayer de valoriser nos produits. À l’allure où vont les choses, sous peu, le Cameroun sera capable de produire et de développer ses productions sur place », encourage Aboubakary Haman Tchiouto, secrétaire général des services du gouverneur du Littoral. « Nous voulons transformer pour pouvoir éliminer d’abord les produits chimiques et garantir la santé humaine. Ainsi qu’encourager nos étudiants qui sont accompagnés dans le marketing de produits », ajoute cet autre exposant formateur en entrepreneuriat agricole à The Brains university.

« Le Sanagri est une initiative à louer. Nous aimerions que cela puisse se multiplier et que nous revenions ici l’année prochaine pour la seconde », fait savoir une seconde fois Hinsia Waibe Nikodemus, communicateur du Cnpc-C.

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