Au Cameroun, le projet Biodev2030 veut résoudre les pressions sur la biodiversité

La phase 2 dudit projet engagée par la World wildlife fund (Wwf) lancée ce 29 juillet à Douala se fixe pour objectif principal de consolider les acquis de la première phase. Et d’aller sur de nouveaux défis.

« Préserver la biodiversité est un défi global ». Ces propos de Pr Paul Tchawa, secrétaire général du ministère camerounais de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (minepded) illustre à suffisance les bienfaits de la biodiversité sur notre écosystème. L’on planche sur 92% des types d’écosystèmes d’Afrique que l’on retrouve au Cameroun et 80% de la population rurale du pays dépend de la biodiversité et du système écosystémique. Achevé en 2022 dans sa phase 1, la phase 2 du Biodev2030 est d’un intérêt à “nul autre pareil”, selon le représentant du minepded dans son discours d’ouverture en présence de 56 personnes de divers secteurs rassemblées dans la métropole économique. « Biodev 1 a été une phase expérimentale au cours de laquelle des études avaient été menées pour essayer de comprendre quelles étaient les principales pressions qui s’exerçaient sur la biodiversité. On repart pour une phase 2 afin d’approfondir le diagnostic et surtout  l’arrimer avec les engagements pris au niveau international », précise encore Pr Tchawa, secrétaire général du minepded. 

L’autre objectif l’objectif de la phase 2 du projet Biodev2030 (2023-2026) vise à consolider les acquis de la première phase et à contribuer à la mise en œuvre du Cadre de Kunming-Montréal grâce à l’adoption de pratiques productives respectueuses de la biodiversité. Les secteurs identifiés à la phase 1 exerçant des pressions sur l’environnement sont  au nombre de deux, d’après Alain Bernard Ononino, directeur national de WWF au Cameroun. Il s’agit de l’agriculture et des infrastructures. L’atelier de deux jours à Douala se propose d’appuyer les autorités publiques dans l’intégration de la biodiversité dans les politiques de réformes sectorielles; promouvant ainsi un dialogue multipartite basé sur la science


Les résultats phares attendues à l’issue de l’atelier de lancement de la phase 2 du projet Biodev2030 le 30 juillet 2024 sont entre autres de définir les actions à mener pour la réforme des Instruments de Politiques Publiques Sectorielles (IPPS). Les avis des participants sur le projet BIODEV2030 sont ensuite recueillis pour l’implémenter dans les quinze pays pilotes, dont le Cameroun.

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