Ibrahim Hoballah, l’industriel visionnaire couronné “Champion d’Afrique”
Par une soirée étoilée du 08 août 2025, Yaoundé a vibré au rythme de la quatrième édition des Awards de l’Avenir, un événement qui célèbre les esprits audacieux façonnant le futur du continent. Au cœur de cette célébration, un homme s’est distingué : Ibrahim Hoballah, PDG de la Société des Produits Nouveaux, a été sacré « African Champion ».
Dilan KENNE
Cette distinction vient s’ajouter à son titre de Commandeur de l’Ordre de la Valeur du Cameroun, confirmant le statut du Libano-Camerounais d’icône de l’industrie africaine.
Dans une salle comble, où l’élite économique, culturelle et même quelques membres du gouvernement du pays s’était réunie, Ibrahim Hoballah a reçu son prix avec une humilité qui contraste avec l’ampleur de ses réalisations. « Ça fait plaisir de savoir que ce qu’on fait est reconnu », a-t-il déclaré, un sourire discret illuminant son visage.
Mais ce n’est pas le genre d’homme à se reposer sur ses lauriers. « Cette distinction me donne encore plus de responsabilités. On veut toujours faire mieux », a-t-il ajouté, fidèle à sa réputation de visionnaire infatigable.
Et des responsabilités, il en porte déjà beaucoup. À la tête du Groupe Hoballah, cet industriel d’origine étrangère, devenu Camerounais par choix et par cœur, emploie des milliers de compatriotes. Depuis trois décennies, il tisse sa toile au Cameroun, transformant son entreprise en un pilier de l’économie locale.
Le Groupe Hoballah est aujourd’hui un acteur incontournable, particulièrement dans la production de biens de première nécessité. « Le Cameroun est un pays à fort potentiel, un pays jeune, comme l’Afrique. Nous allons continuer à investir, car c’est dans ces produits essentiels que réside la richesse du continent », a-t-il martelé, le regard tourné vers un horizon ambitieux.
Fervent défenseur du « Made in Cameroon », Ibrahim Hoballah incarne cette génération d’entrepreneurs qui ne se contentent pas de bâtir des empires, mais qui s’engagent pour un avenir collectif. Ses usines ne produisent pas seulement des biens ; elles créent des emplois, insufflent de la dignité et participent à l’émergence d’une économie camerounaise plus autonome. « L’Afrique doit émerger par ses propres forces, et nous, industriels, avons un rôle clé à jouer », a-t-il insisté.
Cette distinction d’« African Champion » n’est pas qu’un trophée de plus. Elle symbolise la reconnaissance d’un parcours exceptionnel, celui d’un homme qui a su marier ambition économique et engagement patriotique. Alors que les projecteurs s’éteignent sur le gala, une chose est sûre : Ibrahim Hoballah continuera de tracer la voie, prouvant que l’Afrique, portée par des visionnaires comme lui, a tout pour briller.
