Cameroun : les acteurs du sous-secteur arts et culture du Littoral en conclave à Douala

Ces derniers se réunissent dans le cadre de la 1ère édition du "Littoral Forum on Music" qu'organise l'association The Music Club jusqu'au 1er octobre prochain.
Le panel des échanges.

Qu'ils soient des départements du Moungo, du Nkam, de la Sanaga-Maritime ou encore du Wouri, ils ont bravé dame pluie pour se rassembler à la salle polyvalente de la délégation régionale des arts et de la culture du Littoral, sise à Bonanjo. Eux, ce sont les producteurs, les artistes, les managers et bien d'autres acteurs de la chaîne musicale. À l'invitation de The Music Club, ils ont participé à la première journée du Littoral Forum on Music pour réfléchir autour de la thématique générale : "Comment financer une production musicale enregistrée ou vivante".

Après l'arrivée et l'installation des différentes délégations, s'ensuit le mot de bienvenue du Délégué régional des arts et de la culture du Littoral, Dr. François Édimo. Pour ce dernier, la thématique centrale choisie pour ces assises est « une invite faite aux acteurs et hommes de culture de contribuer au développement durable du Cameroun par la production des biens et des services », avant de souhaiter un "grand succès" à la suite des travaux. Les échanges se poursuivent par les interventions des différents panélisttes modérées par Houajié Nkouonkam, l'administrateur-délégué général de The Music Club.

On note les passages d'Achille Djoumessi, Louis François Dissake, Élie Walter Ngambi, Patrick Eode... Pour le premier, propriétaire du label Ach4Life, certains artistes gagneraient à financer les singles, plutôt que des albums qui nécessitent de nombreux moyens. Des financements rares dont l'origine serait les "accointances", relève Louis François Dissake, producteur.

« Pour que la musique camerounaise s'inscrive dans une démarche de compétitivité, elle doit se professionnaliser », conclut-il.

« En tant qu'acteur culturel, les discussions qui ont eu lieu ici m'ont permis de savoir ce que c'est par exemple un éditeur et un producteur. Un ensemble de notions est devenu rare, fait savoir Princesse Noah, artiste gospel. Je suis venue avec la principale attente de pouvoir avoir les éléments qui permettent d'avoir les financements par rapport à la production de la musique».

La deuxième journée du Littoral Forum on Music se poursuit ce jour à la salle polyvalente de la délégation régionale des arts et de la culture du Littoral, à Bonanjo. Le thème général retenu pour cette journée s'intéresse au financement d'une production musicale vivante.

 

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