Conflit foncier Socapalm-Apouh : ce que réclament les communautés villageoises

Cela est contenu dans la correspondance nº 041667/L/MINDCAF/SG/D1/D2/CEM-SM du 20 septembre 2023, signée du ministre camerounais des domaines, du cadastre et des affaires foncières (mindcaf).
Sur le site des replantings entamés par la Socapalm à Apouh.

Les contestations ont de nouveau repris ce matin sur les plantations querellées de la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm) d’Édéa situées au village Apouh. « Bonjour. Les émeutes à nouveau sur le site litigieux. La SOCAPALM a unilatéralement repris les travaux d'abattage de vieux palmiers ce matin. Les populations plus nombreuses, sont sur le terrain », nous faisait alors savoir une source sur le terrain à ce moment de la journée.

Or, il y à un an que le mindcaf Henri Eyebe Ayissi formulait via une correspondance adressée au préfet de la Sanaga-maritime Yvan Cyrille Abondo, nombre de recommandations pour une issue favorable du litige foncier entre les populations d’Apouh a Ngog et la Socapalm. Faisant suite ainsi à une mission de l’équipe du mindcaf dans le département de la Sanaga-maritime en septembre 2022. 

Le ministre camerounais des domaines, du cadastre et des affaires foncières demandait alors au sein de la Commission ad hoc, associant les responsables de la Socapalm, huit diligences au total contenues dans son courrier adressé au préfet de la Sanaga-maritime et datée du 20 septembre 2023. À ces diligences-là, l’on note quelques-unes auxquelles les populations d’Apouh a Ngog demandent une mise en pratique immédiate pour sortir du conflit notamment les points 3 et 8 en images ci-dessous.



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