Don du sang : Au Cameroun, la Focaco contribue à sauver des vies

La Fondation camerounaise des consommateurs aident les communautés à comprendre la nécessité d’effectuer cet acte volontaire. C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de don de sang ce 14 juin à la Banque de sang de l’hôpital Laquintinie de Douala.

Les besoins en sang au Cameroun sont énormes. Des chiffres révélées par les personnels de santé sur place, l’on estime à environ quatre cent mille poches de sang de demamde annuelle au Cameroun pour combler le vide des patients atteints d’anémie, de paludisme, drépanocytose, cancers… Contre seulement à peine cent quarante mille de poches de sang collectées dans les centres de transfusions sanguines des hôpitaux. Face à cette situation, la Focaco moblilise jusqu’aux plus jeunes à devenir des donneurs de sang. C’est le cas de ce jeune âge de 23 ans du groupe AB+ qui a choisi de garder l’anonymat et vient d’accomplir l’acte bénévole de fournitures de services sanguins comme il en a l’habitude. « Je donne régulièrement du sang pour mon association. Elle mobilise les donneurs bénévoles. J’invite les jeunes comme moi à donner couramment du sang pour aider au maximum les personnes nécessiteuses dans nos formations sanitaires », déclare-t-il.


Ce qui s’explique vu le contexte et le lieu choisi. « Il faut que les personnes en manque de sang soient en vie. C’est la raison pour laquelle nous venons marquer d’une craie blanche cette célébration. Et surtout féliciter les jeunes donneurs qui commencent à comprendre l’intérêt du don de sang. Quand on a déjà un donneur gagné, c’est une victoire pour le don du sang afin d’inciter les autres à adhérer à cet acte humanitaire et salvateur qui permet aux Camerounais malades de rester en vie », fait savoir Alphonse Ayissi Abena, président de la Focaco. Chose qu’accompagnent les bénévoles qui ne cessent d’affluer la Banque de sang de Laquintinie, à Douala, pour l’approvisionner en sang sûr. « Je me sens très bien. J’ai donné mon sang aujourd’hui parce que je suis déjà un habitué depuis la Croix-Rouge camerounaise où on nous a initiés. Je puis dire que c’est une obligation pour nous de donner du sang afin de sauver des vies », motive Sieur Mbarga. 


Consciente de ce que le don de sang peut sauver jusqu’à trois vies, la Focaco élargit la collecte du sang sur le site de la Banque de  sang de l’hôpital Laquintinie de Douala, jusqu’au dimanche 16 juin avec une remise des diplômes aux donneurs  bénévoles de sang.

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