Quatre entreprises autorisées à importer 42 000 tonnes de sucre granulé en 2022

D'après une note de la présidence de la République autorisant cette opération, la valeur mercuriale appliquée sur lesdites importations est fixée à 264 351 FCFA, et sur la base du taux réduit de droits de douane de 10%.
Photo illustrative : Sucre roux en morcey et en poudre.

Avec une production annuelle de 130.000 tonnes de sucre, le Cameroun reste fortement dépendant des importations en sucre granulé du fait des besoins de plus en plus importants du marché intérieur et sous-régional. Pour équilibrer l’offre et la demande dans ce secteur, le gouvernement procède régulièrement à des entrées massives de ce produit de grande consommation. Pour l’année 2022, c’est un total de 42.000 tonnes qui sera importé sur le marché local. Une note de Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’État, Secrétaire général de la présidence de la République, adressée, le 3 juin 2022, au ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, autorise en effet l’importation au titre de l’exercice 2022 de ce volume de sucre granulé destiné, «à la consommation directe des ménages», précise la note.

Quatre importateurs ont été sélectionnés dans le cadre de cette opération. Il s’agit du groupe Ketcha, de la société Essong SARL, du Collectif des importateurs du Nord-ouest et du Sud- ouest, et de la société Liman & Fils, basée dans la ville de Maroua. D’après la répartition des quotas d’importation, le groupe Ketcha bénéficie d’une autorisation équivalente à un volume de 15.000 tonnes de sucre granulé. La société Essong SARL est autorisée à hauteur de 7.000 tonnes, le Collectif des importateurs du Nord-ouest et du Sud- ouest 15.000 tonnes, et 5000 tonnes pour la société Liman & Fils. La valeur mercuriale appliquée sur ces importations est fixée à 264 351 FCFA, sur la base du taux réduit de droits de douane de 10%.

Quant au taux normal de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), il est fixé à hauteur de 19,25%. Cette autorisation intervient dans un contexte marqué par la récente interdiction de l’exportation de certains produits vers les pays de la sous-région Afrique centrale, dont le sucre. Ce, afin de préserver la production locale. Les importations annoncées proviennent essentiellement du Brésil, de l’Inde, de l’Union Européenne ou de la Chine.

Source : ÉcoMatin.

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