Brenda Kheir : une mélodie douce pour un Cameroun uni
DÉCOUVERTE. Dans un Cameroun où les mots, les sons et les gestes portent parfois le poids des tensions, Brenda Kheir apparaît comme une brise apaisante. À 27 ans, Megne Ngankou Brenda Ornela, née le 28 février 1998 à Douala, se fraie un chemin sur la scène musicale avec une délicatesse qui ne passe pas inaperçue.

À l’approche de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, dans un contexte où chaque voix compte, la sienne chante l’amour, le vivre-ensemble et l’harmonie. Et elle touche juste. Ses trois singles – “Pas de limite”, “C’est confirmé” et “Sapologie Bassa” – sont bien plus que des chansons : ce sont des invitations à rêver un pays meilleur. “Pas de limite”, son titre phare, est une ode pour le mariage inter éthique au Cameroun.
Sur des rythmes fro-fusion où le bendskin, cher au Cameroun, danse avec des sonorités modernes, Brenda appelle à dépasser les barrières – celles de l’esprit, des préjugés, des divisions. Sa voix, chaude et sans fard, porte une vérité simple : l’unité se construit par l’acceptation de l’autre.
Dans “Sapologie Bassa”, elle célèbre avec malice ses racines, mêlant fierté culturelle et une pointe d’humour qui fait sourire. “C’est confirmé”, quant à lui, scelle son engagement : celui d’une artiste qui s’inscrit dans la tendance jeune actuelle.
Le 17 août 2025, lors de sessions d’écoute privées dans les cercles huppés de Douala, Brenda Kheir a captivé un public exigeant. Parmi ses soutiens, une figure aussi inattendue que prestigieuse : le Pr Jean Gatsi, agrégé international des Facultés de droit et intellectuel respecté. « J’aimerais qu’il soit mon manager, mais rien n’est encore officiel. Son appui me touche énormément », confie-t-elle avec une modestie qui force l’admiration. Ce parrainage, loin des projecteurs tapageurs, dit beaucoup de l’aura de Brenda : elle n’impose pas, elle convainc. Elle ne crie pas, elle rassemble.
Ancrée dans ses racines Bamiléké tout en flirtant avec des influences locales et globales, Brenda Kheir façonne une identité musicale unique. Elle ne cherche pas la gloire par l’excès, mais par la sincérité. Chaque note qu’elle pose semble dire : « Écoutez, dansez, aimez, unissons-nous. » Son ambition ? Faire vibrer un Cameroun apaisé, où l’harmonie n’est pas un vœu pieux, mais une mélodie partagée.
À travers sa musique, Brenda Kheir ne chante pas seulement pour elle : elle chante pour un peuple, pour un futur où les cœurs battent à l’unisson.