CIF 2023 : la dynamique du minpmeesa dans l’import-substitution

La quatrième édition du Cameroon Investment Forum se tient jusqu’au 19 avril dans la ville de Douala sous le thème : « l’attrait des investissements productifs dans les chaînes de valeurs agricoles et halieutiques en vue d’intensifier la dynamique d’import-substitution au Cameroun : focus sur les filières riz, maïs, poisson, lait et palmier à huile. »
Photo de famille du panel ministériel. @HN DR

Au cours de cette édition l'objectif principal de l'Agence de Promotion des Investissements (API) organisatrice de ce forum a été de sensibiliser l’écosystème entrepreneurial camerounais ainsi que les partenaires sur les enjeux de la politique d’import-substitution et d'attirer les IDE (investissements directs étrangers). Les articulations majeures de ce forum ont été le panel ministériel pour préciser les orientations politiques dans le sens de l’import-substitution, le panel technique qui a permis de mettre en exergue le problème de l’import-substitution et les outils existants pour implémenter ce changement de paradigme dans une dynamique positive. Cet évènement a été articulé autour d’un panel politique, un panel technique, des salons  thématiques, le marché de l'investissement et la soirée de gala des investisseurs.


Le MINPMEESA au delà de la mobilisation des PME pour leur participation à cette grande rencontre, a brillamment contribué au panel ministériel durant lequel le ministre des PME, de l'Economie Sociale et de l'Artisanat Achille BASSILEKIN III s'est exprimé en plénière sur le thème « intensifier la contribution des PME à l’accélération de l’import-substitution et à la promotion du Made in Cameroon ». Une opportunité idoine pour le ministre de rappeler le rôle et l'importance des PMEESA au Cameroun, les obstacles auxquels font face ces PMEESA et le dispositif d’accompagnement déployé pour accélérer la dynamique d’import-substitution.


Les débats aussi bien au niveau des panels qu’au niveau des salons thématiques sont longuement revenus sur la mise en place par l'Etat du fond de garantie de 200 milliards de FCFA dont les contours ne semblent pas encore biens assimilés par les bénéficiaires et aussi la nécessité de produire en respectant les normes de qualité, mais également l'importance de densifier les petites unités de transformation.

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