Filière poisson au Cameroun : comment Ndéma La Sue signe la plus forte croissance du secteur

Avant de rentrer en gare cette année, Ndéma La Sue a su captiver l’attention des acteurs du secteur piscicole et aquacole. Mareyeurs, écailleurs, hôteliers, transformatrices et braiseuses de poisson. Tous étaient présents en grand nombre à la salle de conférence de la Cdpm question de répondre à l’appel du cabinet Sphinge, organisateur de Ndéma La Sue pour une série d’échanges et de masterclass animée par les experts du ministère camerounais des petites et moyennes entreprises (minpmeesa) du ministère de l’agriculture et du développement rural (minader), une intervention de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), ainsi que des bailleurs de fonds. L’objectif de la rencontre est ici déclinée par Mme Metchum Tayou, déléguée générale de Ndéma La Sue. « Cette rencontre se tient dans la suite du festival Ndéma La Sue ce que nous avons appelé matinée pédagogique qui consiste à quelques activités restreintes destinées aux professionnels pour adresser des préoccupations concrètes de la filière », décline-t-elle. Les représentents du minpmeesa et du minader ont quant à eux insisté sur la solidarité, coopération et force économique à travers le réseautage des acteurs de filière poisson au niveau local, départemental, régional et même régional pour une meilleure écoute des pouvoirs publics pour bénéficier des solutions financières pour les artisans et les patrons du poisson qu’offrent certaines banques et microfinances. La coopérative n’est pas en reste. Elle est présenter comme un outil servant à fédérer les effort au vu des nombreux avantages qu’elle offre sur le plan fiscal.

« Si nous avons accepté participer à cet atelier, c’est une conséquence de la Fête du poisson. Et longtemps dans notre stratégie, on avait développé une approche de mise en chaîne de valeurs du poisson. Je crois que c’était l’endroit le plus indiqué pour pouvoir rencontrer les acteurs », pense Jean Olivier Kamwa, chef du département développement, partenariat et formation de MUPECI. « Nous sommes en train de travailler pour un programme de formation aux bonnes pratiques, labélisation, normalisation et certification du poisson camerounais. Nous pensons que si on est bien organisés, la subvention viendra de fait », complète Mme Metchum Tayou une seconde fois. 

La remise d’attestations, de lots et de trophées aux méritants va clôturer l’édition 2024 de Ndéma La Sue. Le rendez-vous est pris pour 2025 dans la cité balnéaire de Kribi dans le Sud-Cameroun pour la quatrième édition de la Fête du poisson.