Collaboration de l’AmCham et de l’USAID à l’organisation d’un sommet sur les opportunités d’investissement macroéconomiques au Cameroun

Depuis le 15 octobre 2024 à Yaoundé et du 16 au 17 octobre à Douala,Cameroun en partenariat avec la Chambre de commerce américaine au Cameroun (AmCham), l’Agence américaine pour le développement international (USAID) organise un sommet sur le thème : « Opportunités d'investissements macroéconomiques au Cameroun : plateforme de partenariats stratégiques et innovants ».

Les travaux sont depuis effectifs ce matin dans la capitale économique camerounaise. Les États-Unis et le Cameroun explorent les voies et moyens de coopération mutuellement bénéfiques entre les deux pays amis. Pour ce forum économique à Douala, l'accent est mis sur les secteurs clés d'investissement tels que la santé, l'environnement... à l'avantage des deux parties avec un appui important aux petites et moyennes entreprises pour  le développement. Le sommet vise un examen approfondi du paysage macroéconomique du Cameroun et la solidification d’une plateforme de partenariats aussi stratégiques qu’innovants liant les secteurs public et privé au travers d’une collaboration constructive. 

L’événement a débuté à l'hôtel Hilton de Yaoundé le 15 octobre avec les mots de bienvenue de S.E. Christopher Lamora, ambassadeur des États-Unis au Cameroun, suivi d'un discours d’ouverture de S.E. Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire. D’éminents représentants de la Banque mondiale, de la BEAC, de la Société américaine de financement du développement (DFC), de Prosper Africa et de Power Africa ont présenté des exposés sur les possibilités d’investissement macroéconomique au Cameroun et les ressources disponibles auprès du gouvernement américain. Le sommet a donné lieu à des présentations et à des débats d’experts par les principales autorités fiscales et douanières, des capitaines d’industrie, des chefs d’entreprise renommés et des cadres de multinationales, qui ont fourni des informations précieuses sur les défis et les opportunités du dialogue public-privé.

Au cours d'une discussion présidée par Laure E. Djoukam, Présidente de l’AmCham, des panélistes au nombre desquels figuraient Dieudonné Bondoma Yokono, Président du Conseil d’Appui à la Mise en OEuvre des Contrats de Partenariat (CARPA), Abdel Rahmane Diop, Représentant de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), et des hauts responsables de la Direction Générale des Impôts, la Direction Générale des Douanes, la NFC-Bank et des participants en plénière, ont identifié les obstacles les plus habituels du financement au Cameroun et proposé des solutions visant la réduction de l’aversion au risque des banques et menant à repenser la politique habituelle de gestion des risques.

À Douala ce 16 octobre, les ateliers en plénière s’appesantissent  sur le rôle des jeunes et des entreprises dirigées par des femmes en tant qu'innovateurs économiques, ainsi que sur les défis majeurs dans le secteur logistique et chaîne d'approvisionnement. Sous la supervision de Philippe Accilien, Représentant Pays de l’USAID au Cameroun, et en présence du Délégué Régional du Ministère de l'Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, lesdites sessions visent à édifier les participants sur des stratégies efficaces en matière de financement.

Des rencontres interactives permettront également la facilitation des partenariats entre pourvoyeurs et demandeurs d'investissement, pour une matérialisation des opportunités de collaboration et de croissance. Après les ateliers, un cocktail dînatoire offert par la Chambre de commerce américaine au Cameroun (AmCham) servira de plateforme de réseautage à l’ensemble des participants.

Le jeudi 17 octobre, le sommet se terminera par une visite de terrain auprès du Port Autonome de Douala-Bonaberi, et de l’Institut universitaire JFN Hightech de Santa Barbara, à Bonamoussadi. La visite de ces centres économiques stratégiques permettra aux officiels et aux dirigeants d’entreprise de s’apprivoiser d’une vision du développement durable en phase avec la stratégie d’appui au développement du gouvernement américain.

À propos de l’AmCham :

La Chambre de commerce américaine au Cameroun (AmCham) est la principale organisation en charge de la promotion des bonnes pratiques commerciales et des investissements entre le Cameroun et les États-Unis par le biais de ses activités, interventions et leadership. C’est une plaque tournante pour l’information commerciale et le réseautage aux fins de renforcement des relations d’affaires entre les États-Unis d’Amérique et la République du Cameroun. Nous entreprenons des initiatives auprès des pouvoirs publics et des institutions commerciales d’envergure, et assurons plaidoyer, l’information, le réseautage et l’appui. Affiliés auprès de la Chambre de commerce des États-Unis, nous sommes également en relation avec d’autres institutions consulaires et associations au Cameroun et à travers le monde.

À propos de l’USAID :

L'Agence américaine pour le développement international (USAID) est une agence indépendante du Gouvernement américain, principalement en charge de l’administration de l’aide à l’étranger et de l’appui au développement. Avec un budget de plus de 50 milliards de dollars, l’USAID est l'une des plus grandes institutions d’aide régalienne au monde et représente plus de la moitié de toute l’aide étrangère des États-Unis— la plus importante au monde en dollars.

Au nom du peuple américain, l’USAID promeut et démontre les valeurs démocratiques à l'étranger, et l’essor d’un monde libre, pacifique et prospère. En appui de la politique étrangère des États-Unis, elle dirige l’aide internationale du gouvernement américain au développement et aux catastrophes naturelles, par le biais de partenariats et d'investissements servant à sauver des vies, lutter contre la pauvreté, renforcer la gouvernance démocratique, et aider les populations à sortir des crises humanitaires et à progresser au-delà de l’assistance.

À propos de Prosper Africa :

 Prosper Africa est une initiative présidentielle de sécurité nationale visant à renforcer le partenariat stratégique et économique entre les États-Unis et l’Afrique en catalysant l’investissement et les flux commerciaux bidirectionnels transformateurs. Les pays africains jouent un rôle important dans l'économie mondiale, avec certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde et une population de plus en plus jeune, urbaine et connectée au numérique. Les États-Unis, quant à eux, offrent une large base de consommateurs, les marchés de capitaux les plus profonds du monde et un engagement en faveur de la création d'emplois, de la transparence et de la responsabilité sociale.

Le renforcement de l’engagement économique entre les États-Unis et les nations africaines crée des emplois, alimente la croissance économique et favorise une prospérité collective. C’est là qu'intervient Prosper Africa, par la mobilisation des services et ressources de l'ensemble du gouvernement américain, pour permettre aux entreprises et aux investisseurs d’obtenir des informations sur les marchés, un soutien aux transactions, et des opportunités de financement. 

À propos de Power Africa :

Power Africa relie les populations de l’Afrique subsaharienne au réseau électrique et fournit un accès à ceux qui vivent en dehors de ce réseau. Son approche unique se définit par

  1. Des réformes menées par les Africains : Power Africa travaille avec les gouvernements africains pour combler les lacunes en matière de compétences, mener des réformes, construire et maintenir des secteurs électriques pour les générations à venir. 
  2. Un soutien sur le terrain : Les conseillers locaux de Power Africa identifient les solutions techniques, financières et politiques nécessaires pour faciliter un accès plus rapide à l’électricité pour les communautés locales, les grandes villes et les pools énergétiques régionaux. 
  3. L’accent mis sur les transactions : Power Africa s'attaque aux obstacles critiques qui entravent la progression d'une transaction particulière, créant un effet d'entraînement qui aide d'autres transactions confrontées à des problèmes similaires dans le pays. 
  4. Une action menée au-delà du réseau : Power Africa s’associe à des investisseurs et à des entreprises pour mettre en oeuvre des solutions énergétiques à petite échelle et hors réseau, telles que des systèmes solaires domestiques, des micro-réseaux et des connexions mini-réseau, afin d’améliorer l’accès des populations à l'électricité dans les communautés isolées. 
  5. Combler le déficit de financement : Power Africa travaille avec des partenaires, notamment la Société financière internationale de développement des États-Unis, en utilisant des outils tels que les garanties de crédit et le capital de première perte, pour réduire le risque des investissements afin que les investisseurs publics et privés puissent financer des projets qui favorisent la production et la connexion à l'électricité. 
  6. Donner du pouvoir et de l'énergie aux femmes : Reconnaissant que les hommes et les femmes vivent différemment la pauvreté énergétique et qu'ils ont historiquement un accès inégal aux opportunités liées à l'énergie, Power Africa soutient des projets, des programmes et des politiques qui valorisent les femmes en tant que consommatrices d'énergie et qui promeuvent la participation et le leadership des femmes au sein de la main-d'oeuvre du secteur de l'énergie. L'objectif de Power Africa est d’accroitre d’au moins 30 000 mégawatts (MW) la capacité de production d'électricité et effectuer 60 millions de nouveaux raccordements domestiques et commerciaux à l’horizon 2030. 

À propos de DFC :

La Société financière de développement international des États-Unis (DFC) est l’institution américaine de financement du développement. DFC s'associe au secteur privé pour financer des solutions aux défis les plus importants auxquels sont confrontés les pays en développement aujourd'hui. DFC investit dans des secteurs tels que l’énergie, les soins de santé, les infrastructures essentielles et la technologie. DFC finance également les petites entreprises et les femmes entrepreneures afin de créer des emplois dans les marchés émergents.

Les investissements de DFC adhèrent à des normes élevées et respectent l’environnement, les droits de l'homme et les droits des travailleurs. DFC fait de l’Amérique un leader plus fort et plus compétitif sur la scène du développement mondial, avec une plus grande capacité à s'associer à des alliés sur des projets transformateurs. En outre, elle offre aux pays en développement des alternatives financièrement saines aux initiatives non durables et irresponsables souvent disponibles.

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