« Je dois dire, pour n’insulter personne, que la plupart des partenaires que nous avons aujourd’hui, n’ont aucune compétence en matière minière. Il y a beaucoup d’aventuriers (…) Il nous faut une structure qui, de manière objective, trace le sol, publie les offres, évalue les compétences des partenaires, détermine de manière conséquente les avantages à restituer à l’Etat. Pour que, de même que le pétrole a fait pour la richesse de ce pays, la mine solide constitue aussi une richesse nationale » a indiqué le ministre dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Le champ de compétence de cette holding minière couvrira l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière : « C’est d’abord la cartographie, reconnaître les sites à l’acquisition de manière transparente… pour que ce ne soit pas le premier aventurier qui vienne prendre le site sans passer par les étapes de sélection, l’appel d’offres. Ensuite, à partir de la négociation de partage, l’évaluation des investissements, la reconnaissance des compétences… »
Une nouvelle fiscalité est en cours d’étude pour inciter les miniers à une transformation semi industrielle sur le sol camerounais : « Sur ce qu’ils vont exploiter, ils retiennent 60%. Ils paient 30% à l’Etat et les 10% qui restent sont repartis pour les bénéfices de la collectivité (municipalités, les riverains et tout ce qui est la responsabilité sociale). Nous devons dire que nous sommes contents
source : AICP