Faites-vous face à la procrastination ? Que faire pour se débarrasser de cette habitude ? Une étude trouve un "antidote"

Nous avons tous été confrontés à des projets, examens et évènements important et à la procrastination qui en découle, ainsi qu’à ses effets négatifs. Pour la première fois, des chercheurs ont trouvé un outil pour lutter contre la procrastination et tous ses bagages.

Faites-vous face à la procrastination ? Que faire pour se débarrasser de cette habitude ? Une étude trouve un "antidote"
  • La procrastination est une habitude désagréable à laquelle de nombreuse personnes sont confrontées
  • Que vous soyez étudiant, employé ou que vous aimiez toujours vous fixer des buts ou des objectifs, la procrastination est normale, mais seulement dans certaines limites.
  • Assez souvent, cependant, la procrastination devient incontrôlable et devient chronique, avec des effets négatifs sur le cerveau, la carrière et la vie quotidienne.
  • Une nouvelle étude montre ce que vous pouvez faire pour vous débarrasser de ce comportement.

Nous avons tous été confrontés à des projets, examens et évènements important et à la procrastination qui en découle, ainsi qu’à ses effets négatifs. Pour la première fois, des chercheurs ont trouvé un outil pour lutter contre la procrastination et tous ses bagages.

La procrastination est définie simplement comme un report ou le fait d’éviter l’exécution de taches ou d’actions « pour plus tard ». Etymologiquement, le terme vient de « procrastinatus » latin : pro-(avant) et crastinus (demain).

La procrastination est, de facto, un mécanisme que notre cerveau utilise pour nous protéger de l’anxiété, pour nous faire sentir en sécurité, et pour éviter de ressentir de la peur (peur d’être interviewé pour un travail, peur de parler en public, peur que le projet soit trop difficile à réaliser, etc.).

Mais mieux nous comprenons cette habitude, plus nous pouvons l’éviter. Et les chercheurs proposent l’outil clé, à savoir « les délais ». L’étude publiée dans la revue académique Economic Inquiry a examiné l’effet de la fixation de délais pour les tacles et la manière dont ils peuvent nous motiver à ne pas tergiverser.

Mais ce n’est pas si simple, car les échéances peuvent, à leur tour, créer de l’anxiété et nous donner un coup de pouce au bord de la procrastination. Par conséquent, les délais doivent être choisis par la personne, non imposes, et aussi courts que possible (maximum une semaine).

De plus, l’étude montre que les gens ont tendance à répondre rapidement aux taches qui n’ont pas de délai ou ont un délai court, de préférence auto-imposées, non choisies par quelqu’un d’autre.

Et voici deux éléments clés : le sentiment d’urgence ou l’inexistence d’une échéance.

En conclusion, le long délai d’un mois est le plus nocif, selon les recherches, il faut donc l’éviter. Les gens ont tendance à tergiverser et à laisser les taches à faire pour les derniers moments.

 

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