Après plus d’une décennie de bataille judiciaire, les pionniers planteurs de Nkolmbong “rétablis” sur leurs terres
Pour ce faire, ils ont organisé le dimanche 30 mars 2025, une marche de soutien et de remerciement au président Paul Biya pour l’acte posé en leur faveur, par le ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières (mindcaf).
Dilan KENNE
L’exécution de l'arrêté du mindcaf qui réhabilite dans leurs droits 350 hectares de terrains querellés soit 18 titres fonciers aux pionniers planteurs du quartier Welbanoumack, au village Nkolmbong, département du Nkam, intervient dans une strict respect d’un acte juridique du mindcaf, Henry Éyebe Ayissi.
À la source du problème foncier avec les pionniers planteurs de ce village, les habitants citent dame Dikonguè et son époux Mbolo Mbassi qui auraient entretenu du fait de leurs relations avec l’administration, de les déposséder de leurs terres ancestrales. Les batailles n’ont que trop duré depuis 2006 marqué par des procès à n’en plus finir, intimidations, incarcérations et libérations.
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L’on apprend que sieur Mbolo Mbassi et son épouse auraient bénéficié de la complicité de l’ex-représentant de la collectivité, le chef du village Nkolmbong, porté en sa dernière demeure samedi 29 mars 2025, qu’ils auraient réussi à « ravir les terres de nos parents », selon Rév. André Cyril Wassé , président du comité de développement de Nkolmbong.
« Le développement du village Nkolmbong a subi un coup depuis l’arrivée de dame Dikongue et son mari. Il traîne tout le temps des gens dans les tribunaux à Ndokoti et à Yabassi. Mais nous voulons dire merci au president de la République. Particulièrement au ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières pour les travail qu’il a abbatu à ce que les populations de Nkolmbong rentrent en possession de leurs terres », poursuit-il.
Il en profite pour lancer un appel aux investisseurs sur les terres de Nkolmbong. Ceci en dépit des velléités de développement entrepris qui rencontrent des adversaires. Plus loin, à 800m du carrefour “Aufeu” du quartier Welbanoumack, notre descente nous permet de constater que les travaux de construction d’un pont liant le village Nkolmbong et Tondè ont été stoppés après une destruction et incendie de la bâtisse par des hommes brandissant la plaque de “Sémil” (Sécurité militaire, NDLR) après leur forfait. Pourtant, nous dit-on les 18 titres fonciers rétablis en faveur des populations de Nkolmbong s’étendent jusqu’à une autre partie du village voisin de Tondè, toujours dans le département du Nkam.
Le pionniers planteurs du village Nkolmbong rétablis dans leurs droits suivant le strict respect de l’art, selon Gabriel Étienne Ngoa, conservateur foncier du Nkam, leur demande de ne pas prêter l’oreille aux sons discordants. Étant donné que « le mindcaf est au courant de cet arrêté et son exécution s’est passée normalement », rassure-t-il.
« Je suis très fier que mes terres ont été rétrocédées. Je ne fais que dire merci pour cela. », déclare Jean-Léonard Yetna, représentant des pionniers planteurs de Nkolmbong. Séance tenante, un courrier à pli fermé à été remis au conservateur foncier de Yabassi à destination du ministre.
Par cette victoire des ayant droits et l’infrastructure routière qu’il leur a donnée, les pionniers planteurs en ont profité pour appeler à la candidature du président Paul Biya, à qui tout Nkolmbong promet de voter pour leur champion à 100% lors de la Présidentielle d’octobre 2025. Ils disent compter sur le gouverneur du Littoral et le préfet du Nkam pour porter ce message à qui-de-droit.
