Les germes cancérogènes et les régimes alimentaires malsains ; un cocktail Molotov qui accroît le taux de prévalence de cette maladie, Soit 20 milles nouveaux dans notre pays.

"Le cancer et les régimes alimentaires malsains : le rôle de l'étiquetage et les restrictions du marché dans la prévention du cancer." C'est sur ce thème que s'est tenu ce 7 février 2025 la rencontre multipartite sur le Cancer et les régimes alimentaires malsains au Cameroun.

Organisé par RADA (Reconsolidation and Development Association) et ses partenaires notamment le ministère de la santé, l'agence de régulation de la norme au Cameroun des universitaires et des praticiens du secteur, il était question de renforcer la sensibilisation autour de la mal bouffe et leur impact sur le développement du cancer et autres maladies non transmissibles et métaboliques. Avec la prolifération des produits industrialisés sur notre marchés, le changement de nos habitudes alimentaires, le Cameroun comme plusieurs pays d'Afrique et du monde est en proie à la recrudescence de ces pathologies. Elles sont la principale cause de décès dans le monde et leur incidence est de tel sorte qu'elles menacent de supplanter les maladies infectieuses. 

S'inscrivant dans sa lutte contre les étiquetages abusives des aliments et la sensibilisation à la sécurité alimentaire, cette rencontre rassemblait sur la même tables les acteurs concernés en faveur de la promotion d'une alimentation de qualité. A travers des exposés des oncologues, les interventions des représentants du comité national de lutte contre le cancer, des dignitaires et autres.

L’on a passé en revue la problématique du cancer et des maladies non transmissibles au Cameroun, le rôle de l'alimentation dans la prévention et le contrôle du cancer et les restrictions en matière l'étiquetage et de commercialisation, la liberté de l'emballage fondée sur des données probants et trouver des stagiaires de prévention solide pour la santé publique et le développement. Le but étant l'élaboration et la mise en œuvre des politiques de régulation alimentaires au Cameroun. Lesdits travaux se sont tenus au siège de Conventions Baptist Church.

Pour le Dr Berthe MAPOKO oncologue médicale, cette initiative est à encourager parce que en réalité il n'y a pas de causes réelles du cancer mais des facteurs qui seules ou mis ensemble, peuvent augmenter le risque de développer cette maladie. Entre autres l'alcool, le tabac, l'obésité, le sur poids, le régime alimentaire pour ne citer que ceux. Il est donc question d'agir au niveau de la prévention primaire à savoir la sensibilisation de la population, la communication pour le changement de comportement, la promotion de la santé et des bonnes pratiques alimentaires pour réduire son risque de développer un cancer.

Le cancer est un problème de santé publique du fait de son incidence qui croit et de sa mortalité élevée. Selon les données du fardeau mondial de la santé, on a enregistré sensiblement 20 milles nouveaux cas et les femmes représentent 2/3 de ces patients avec près de 12 milles décès pour une prévalence de 43 milles personnes vivant avec le cancer sur 5 ans pour le cas du Cameroun.

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