Banque mondiale et Cémac, ensemble pour améliorer la performance des entreprises publiques

Les participants des deux institutions se réunissent à Douala, au Cameroun, du 03 au 05 mars 2025 dans le cadre d’un atelier régional pour renforcer les capacités des structures nationales en matière de suivi de la performance des entreprises publiques (EP).

Ouverture des travaux par le Commissaire de la Cémac. ©️ HN/DR.

La Commission de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cémac) et la Banque mondiale questionnent la performance des entreprises publiques des six États-membres de la Cémac, de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire et du Maroc. Celles-ci sont sont confrontées, selon les experts du Département des finances publiques du FMI et de la SFI, à de réelles difficultés opérationnelles et financières.

L’atelier sur le renforcement de la gouvernance et du suivi des EP dans les États-membres de la Cémac ouvert par Nicolas Beyeme Nguéma, commissaire en charge des politiques économique, monétaire et financière de la Cémac vise plusieurs objectifs afin que les EP de la Cémac puissent répondre aux défis économiques et sociaux de l’heure. 

« Cet atelier vise d’arriver à terme pour que les entreprises publiques soient bien gérées. Cela signifie qu’elles soient à mesure de produire leurs propres revenus pour être moins dépendantes du gouvernement. Ensuite, cet atelier permet aussi d’accroître la valeur ajoutée. Parce que ce sont des entreprises qui ont ausi un rôle de produire. Aussi, un objectif d’améliorer la qualité », décrit Mamadou Issa Baba, directeur des finances publiques, de la Commission de la Cémac.

La plupart de ces EP exercent dans les services sociaux de base tels que l’eau et l’énergie, les mines, les transports, les télécommunications et l’agriculture ne doivent pas seulement « peser sur le budget de l’État », appuie Brice Ondongo-Ezhet, conseiller au portefeuille, du Congo. Elles devraient donc concilier leurs missions de service public avec l’impératif de rentabilité et de viabilité financière. « On met beaucoup l’accent dans cet atelier sur le rôle du gouvernement d’exercer un suivi régulier rigoureux de la performance des entreprises pour voir s’il y a besoin de prendre des actions correctives », précise Henri Fortin, spécialiste en chef du secteur public, de la Banque mondiale. 

L’atelier de trois jours à Douala se déroulera en plénière avec plusieurs exposés notamment sur le rôle de l’actionnaire stratégique, les enjeux de l’audit externe pour le suivi des entreprises publiques, le rôle du conseil d’administration…

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