Mandature 2024-2028 à la Ccima : la priorité au dialogue public-privé
En ces temps de résilience de l’économie camerounaise, les chefs d’entreprise du Cameroun hostiles à tous compromis, fondent beaucoup d’espoir à l’issue du vote à la Ccima. Au bureau de vote du siège au quartier Bonanjo dans le premier arrondissement de la ville de Douala, l’engouement est à son comble. Christophe Éken, président en exercice de l’institution consulaire est candidat à sa propre succession. Chacun des votants dès 08h procède après vérification sur la liste, à l’introduction du bulletin dans l’une des quatre urnes disposées au milieu de la salle de conférence de la Ccima. « Le mode de scrutin est à liste avec neuf sous-sections. Tous les 160 membres sont candidats pour être président de la Ccima. Ça dépend du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’État Paul Biya qui va choisir parmi les 160 membres et nommer un qui deviendra président », explique Halidou Bello, secrétaire de la commission électorale de la Ccima.
Du côté des électeurs, l’on se félicite de l’organisation assurée par la commission électorale pour aboutir à un scrutin transparent. « Je puis vous rassurer que les élections à tous les niveaux sont organisées dans une transparence, paisible et crédible façon. Si vous procédez par la fraude, vous ne serez pas pris en compte dans la conduite des scrutins », rassure Me Nico Halle, votant. Autre patronat fort qui construit le renforcement du rapprochement des secteurs public et privé, il s’agit du Syndicat des industriels du Cameroun (Syndustricam). Il va s’agir pour ce regroupement de n’offusquer personne pour une meilleure représentativité comme en témoigne son président, Samuel Kondo. « C’est un vote citoyen. On vote pour qu’il y ait nos représentants auprès des pouvoirs publics dans le cadre des activités professionnelles. On aimerait que l’engouement soit plus important. Nous espérons avoir des résultats encourageants auprès des bureaux de vote. Nous attendons à l’issue de ce scrutin le renforcement du secteur professionnel pour que le dialogue public-privé passe bien, il faut que ces élections soient réussies pour que l’on soit représentatifs », déclare M. Kondo. Pour faire bouger les choses, Chief Nfon Ekoko Mukete IV, membre de la Ccima, espère quant à lui le “meilleur” du bureau qui sera élu.
Outre les votes proprement dit ce 23 juillet, la suite du processus électoral à la Ccima en vue du renouvellement du bureau prévoit : « un recensement général au lendemain des élections et sortir les résultats. Puis adresser le rapport au Président de la République pour que l’on puisse déployer la suite. Nous avons deux semaines pour cet exercice. Le Chef de l’État a un délai de trente jours pour nommer le président de la Ccima », déroule une fois de plus Halidou Bello, secrétaire de la commission électorale.
Le secteur privé national compte donc joué un rôle clé dans la transformation économique du Cameroun.