Dette Publique Congolaise : Les Experts en Concertation à Douala
La capitale économique du Cameroun, a abrité un cadre permanent de concertation entre le ministère congolais en charge des finances et les spécialistes en valeurs du trésor (SVT) le mardi 8 juillet 2025. Cette rencontre a eu lieu en présence de Marie Ghislain Yebas Mandelo, Directeur Général de la Caisse Congolaise d'Amortissement et représentant personnel du ministre congolais des finances, du budget et du portefeuille public.

Selon les projections, sur la période 2026-2028, le stock de la dette publique du Congo connaîtrait une régression de 2,4 % en rythme annuel moyen. Ainsi, il s'établirait en moyenne à 8 398,0 milliards de FCFA. Ce stock s'afficherait à 8 576,5 milliards de FCFA en 2026, soit 85,0 % du PIB, à 8 452,4 milliards de FCFA en 2027, soit 78,7 % du PIB, et à 8 165,2 milliards de FCFA en 2028, soit 71,2 % du PIB.
Cette tendance à la baisse de la dette publique est un indicateur positif pour l'économie congolaise, qui cherche à améliorer sa stabilité macro-économique. En outre, cette évolution devrait contribuer à renforcer la confiance des investisseurs et à promouvoir la croissance économique.
De plus, les recettes budgétaires du Congo augmenteraient à un rythme moyen de 1,8 % et s'établiraient à 2 395,9 milliards de FCFA en 2026, 2 430,6 milliards de FCFA en 2027 et 2 484,6 milliards de FCFA en 2028. Ces recettes sont réparties dans les trois composantes du budget de l'État que sont le budget général, les budgets annexes et les comptes spéciaux du trésor. À cet effet, cette augmentation des recettes budgétaires devrait permettre au gouvernement de financer ses projets de développement et de réduire sa dépendance à l'égard de l'endettement extérieur.
C'est pourquoi, Les banques comme Ecobank et BGFI Bank jouent un rôle important dans le financement de l'économie congolaise. « Ecobank, qui reste un acteur clé du marché monétaire en Afrique Centrale, avec son réseau de plus de 33 agences en zone CEMAC, a, à plusieurs reprises accompagné l'État congolais et lui renouvelle sa confiance », a déclaré Brou Olivier Kouamé, Directeur Général d'Ecobank Congo Brazzaville.
Ainsi, les participants ont discuté des perspectives d'évolution de quelques indicateurs macro-économiques clés, notamment la dette publique, les recettes budgétaires et les investissements. « Nous devons avoir des informations qui nous permettent effectivement de justifier nos investissements, mais derrière cela d'accompagner ces États, et aussi d'emmener avec nous un certain nombre d'acteurs du marché secondaire, des particuliers, des investisseurs institutionnels », a expliqué Fabrice Mboumbou, Directeur Général BGFI Bank Guinée Équatoriale.
Cette concertation entre les experts en valeurs du trésor et le ministère des finances est un pas important vers une gestion plus efficace de la dette publique et une amélioration de la stabilité macro-économique du Congo. Les conclusions de cette rencontre devraient permettre au gouvernement de prendre des décisions éclairées pour promouvoir la croissance économique et réduire la pauvreté. Enfin, cette initiative devrait contribuer à renforcer la coopération entre les différents acteurs impliqués dans la gestion de la dette publique et à améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques.
Georges potain likeng, col. ext.