Cameroun / Maladies cancéreuses : les tradi-thérapeutes et scientifiques en parlent
Sans toutefois rejeter la médecine dite moderne, la rencontre organisée par le Pôle des savants du Cameroun, section du Littoral visait à démontrer que la médecine traditionnelle africaine transmise de génération en génération, peut elle aussi contribuer au traitement des maladies cancéreuses. « Le paradigme de médecine patrimoniale, selon l'UNESCO, est porteur de sens et de significations culturels », indique Pr. François Bingono Bingono, anthropologue et cryptocommunicologue dans sa contribution lue par Dr.Jean-Pierre Tankio. L'homme de culture poursuit sa pensée en estimant que l'ethonlinguistique qui fait partie des valeurs africaines, est holistique c'est-à-dire globale. Il en veut pour preuve que l'Afrique a "sauvé" le monde du Covid-19. « La médecine traditionnelle africaine remplit toutes les fonctions concrètes aboutissant tant à la guérison. Elle se réclame même du futur tant elle soigne et guérie sans recours à la chirurgie », ainsi conclut Pr.Bingono Bingono, cryptocommunicologue dans sa contribution scientifique lue par son représentant.
Emboîtant le pas au Pr.Bingono Bingono, Dr.Jean-Pierre Tankio prend la parole pour édifier le public sur "Quelles sont les causes de l'apparition du cancer en Afrique". Le spécialiste des médecines alternatives pense que les cancers étaient tellement méconnues dans l'Afrique antique. « Ce qui cause les cancers en Afrique est ce que nous mangeons », pense-t-il. Avant d'ajouter qu'il existe d'autres causes comme l'hérédité et la pollution atmosphérique. Dr.Tankio termine son exposé en présentant à l'assistance trois méthodes de guérison du cancer dans la médecine traditionnelle africaine : soigner le cancer par le semblable du cancer, l'affamer et assoifer.
La conférence internationale sur les maladies cancéreuses en Afrique poursuit son cours par les interventions des Drs. Bibiane Kenne et Dimited Arsène Tonmen, tous deux tradi-praticienne de santé et spécialiste des médecines spirituelles. Ils insistent sur la nécessaire collaboration entre les médecines traditionnelle et moderne. La vague des exposés est close par la prise de parole de Dr. Degaule André Djoko, laborantin et tradi-thérapeute. « Au sortir de cette conférence, nous pouvons enregistrer que les jeunes doivent revenir aux sources. Ceci en se rapprochant du Pôle pour qu'on les initie des formations à la fois dans le domaine de la médecine et dans les domaines spirituels », déclare S.M. Pr.Meme Phénix Daniel, recteur de l'Université spirituelle africaine et coordonateur du Pôle des savants au ministère camerounais des arts et de la culture dans la région du Littoral.