Gabon/ Le 1er Conseil d’administration de l’IGIS, présidé par le PCA, Régis Massimba, pour la relance de l’Institution.

Dans l’optique de redonner ses lettres de noblesse au son et à l’image du cinéma gabonais, L’institut gabonais de l’image et du Son (IGIS) a tenu le 7 juin dernier, son premier Conseil d’administration, sous la conduite du PCA, Régis Massimba et Serge Abessolo, Directeur général. Cette importante rencontre aura permis de traiter des questions de la gestion harmonieuse de cette institution. Ledit conseil a également vu la participation des représentants de la présidence de la République, de la primature, du ministère de la communication, ainsi que quelques techniciens de l’Igis.

Une vue des travaux du premier Conseil d’administration de l’IGIS, présidé par Régis Massimba.

Au cours de cette séance de travail stratégique, l’équipe dirigeante de l’Igis, a examiné avec l’ensemble des parties prenantes, plusieurs points inscrits à l’ordre du jour, à savoir :…

Serge Abessolo, le nouveau Directeur général de l’IGIS, lors des travaux du Conseil…

…Les Textes Réglementaires ; le Rappel des statuts ; le Projet de décret portant réorganisation de l’IGIS ; la Proposition d’un nouveau cadre organisationnel ; la Situation statutaire des agents ; la Proposition du projet d’organigramme ; la Masse salariale (Charges sociales et avantages) ; la Situation financière actuelle ; l’Exécution du budget 2021 (Subvention, RAC, Montant mis à disposition, Montant exécuté, Solde) ; la Préparation de la loi de finance rectificative 2022 ; l’état des besoins supplémentaires de l’IGIS ; la Situation de la dette de l’IGIS ; et enfin, les actions à mener d’ici décembre 2022.

Il faut rappeler au passage, que l’Institut gabonais du son et de l’image fonctionne avec près d’une cinquantaine d’agents répartis dans différents départements. Aussi, l’une des missions dévolue à la nouvelle équipe par les autorités gabonaises, est celle de hisser haut le cinéma gabonais. Toutefois, pour relancer cette machine de production cinématographique, il faut y injecter des gros moyens financiers. Une nécessité impérieuse qui a été mise en exergue au cours des travaux de ce Conseil d’administration. D’où l’implication de la tutelle, sollicitée par le Conseil afin de mettre à la disposition de l’Igis des financements pour accompagner et encadrer la production cinématographique au Gabon.

« Vous savez que l’Igis a connu plusieurs problèmes. L’Igis n’existait pratiquement plus. Et, le Président de la République nous a fait confiance, c’est-à-dire, moi-même et le DG, Serge Abessolo, pour remettre à flot l’Igis. Il faut que les gabonais sachent qu’ils ont avec eux, une entité qui peut leur rendre leur fierté en matière de culture cinématographique et du Son. La seule chose qu’il y a à faire, c’est de revoir certains textes et de se remettre au travail, pour remotiver nos troupes afin que notre cinéma, notre son et notre image, reviennent comme ils étaient dans le temps » a fait observer le PCA, Régis Massimba.

Il faut souligner en outre, que ce Conseil d’administration intervient au moment où, le public gabonais attend plus de production cinématographique local. Un défi à relever par les nouveaux responsables. A condition que l’Etat gabonais mette le paquet !

Une correspondance particulière de Valéry M. collaborateur externe à Libreville au Gabon