Technologie : AFree, la voie vers un réseau social 100% made in Africa
La version bêta du chef-d’œuvre a été présentée aux hommes et femmes de médias au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi, 29 juin à Douala au Cameroun.
Dilan KENNE
Doter l’Afrique d’un réseau social tout en un inspiré des Pères du panafricanisme. La mission semble être ardue, mais l’équipe des développeurs d’AFree sait compter sur le soutien des abonnés pour aller plus loin et vulgariser la plateforme dans le monde entier. Logé au Kirghizistan avec pour fondateur Baktibek Baktyrkanov, les africains ont tout intérêt à utiliser ladite application disponible sur le Playstore et l’AppStore comme réseau social de premier choix.
« AFree est une plateforme de réseaux sociaux qui se veut tout en un. On a des fonctionnalités de courte vidéo, de longue vidéo et des flux d’informations comme nos concurrents. Ainsi que la messagerie instantanée et la vidéo-conférence. Beaucoup d’autres sont à venir dont nous abstenons d’en parler pour le moment. », déclare Charles Maog de la team AFree Afrique centrale. Dans sa version aboutie annoncée sous peu, AFree offrira la possibilité à ses utilisateurs d’être rémunérés en produisant des contenus.
La question de la sécurité des données fait également partie des priorités des développeurs d’AFree, bien que l’idée multinationale soit logée au Kirghizistan en Asie centrale, les porteurs de l’innovation numérique garantissent quant à la fiabilité et la confidentialité de ces données. « Il est aussi question que dans un futur proche que nous essayons d’installer notre propre serveur ici (en Afrique, NDLR). L’enjeu aujourd’hui c’est d’avoir un certain nombre d’abonnés pour que l’on puisse convaincre certains partenaires de nous permettre d’avoir nos data sur place », renforce sieur Lindjeck du projet. Des démonstrations séance tenante ont été effectuées sur la version bêta du réseau social africain et libre AFree.
« Et nous invitons tous les développeurs à y participer pour que AFree qui promeut le made in Africa avec nos moyens, puisse être à l’image de ce que nous souhaitons », appelle Caroline Ngo Towada, présidente du comité d’organisation de la cérémonie de lancement de l’appli.
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