Afrique : Entre disparités et challenges, les régulateurs des secteurs publics en quête de solutions innovantes à Douala

Une trentaine de pays membres du Forum africain des régulateurs du secteur public (Afur) prennent part du 04 au 07 mars 2025 dans la capitale économique camerounaise, à la 21ème conférence couplée à l’assemblée générale annuelle de l’institution régionale.

Photo de famille après la cérémonie d’ouverture. ©️ HN/DR.

Le rendez-vous de Douala, sous l’égide de l’Autorité portuaire nationale (Apn) du Cameroun, va permettre aux participants de  discuter sur des cadres règlementaires flexibles permettant de profiter des promesses et efficacité de la technologie. Aussi, de protéger les consommateurs. Il s’agit selon le ministre délégué au ministère camerounais des transports, Njoya Zakariou qui a présidé la cérémonie protocolaire d’ouverture, d’utiliser les nouvelles technologies innovantes pour surveiller en temps réel les activités du marché nécessaire pour service public de qualité.

Le thème de cette conférence est :“L’utilisation des technologies intelligentes dans les services publics : comment le régulateur favorise-t-il l’innovation tout en protégeant les consommateurs ?”.  Pamela Ayuketah, directrice générale par intérim de l’Apn, a tenu à souligner dans son allocution d’ouverture des préalables à remplir tels que la sécurité, l’inclusivité, la transparence dans la circulation des données et la protection des consommateurs. 

L’IA dans le domaine de la régulation

L’enjeu reste d’améliorer la qualité des services publics dans un contexte où l’utilisation des technologies est limitée. De la gestion des données à l’optimisation des processus décisionnels, l’intelligence artificielle offre des opportunités immenses, mais aussi des défis considérables. « Nous allons essayer pendant ces deux jours de travailler sur l’impact de ces technologies nouvelles sur les services que nous régulons. Et quelle est la réaction que le régulateur devrait avoir pour permettre que cette innovation puisse entrer dans les services que nous régulons. Mais également, pour que le consommateur ne paie pas cette technologie par une mauvaise qualité de service ou par une augmentation des coûts qui lui sont demandés », déclare  Honoré Demenou Tapamo, président de l’Afur.

L’Afur met l’accent sur les questions liées à la régulation des secteurs de l’énergie, les télécommunications, les transports, l’eau et l’assainissement, en se focalisant sur les questions communes à tous les secteurs. Elle vise à favoriser la coopération entre les régulateurs des services publics sur le continent africain afin de soutenir la croissance et le développement socio-économique de l’Afrique.

La suite du programme de la 21ème conférence et Assemblée générale de l’Afur prévoit des exposés des conférenciers venus de plusieurs pays d’Afrique sur la thématique centrale de l’application des technologies nouvelles dans les secteurs publics de la régulation sur le continent. Des institutions locales telles que l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), l’Agence des normes et de la qualité (Anor), le Conseil national de la communication (Cnc), le Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc), l’Agence de régulation des télécommunications (Art), etc. prennent part aux travaux.

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