Au Cameroun, l’Ésac prie pour une rentrée scolaire paisible

À la synagogue de l’Ésac du quartier PK 11 à Douala ce dimanche 18 août, le temple de Dieu fait son plein d’œuf comme il en a l’habitude. Le culte spécial d’action de grâce pour la rentrée scolaire 2024-2025 sur toute l’étendue du territoire camerounais est présidé par le Révérend-apôtre Jonas Tam, fondateur de l’Ésac. Outre les prières d’introduction, louange, témoignages et adoration du jour tiré du Psaume 9 versets 1-11, les fidèles ont convoqué le Très Haut de la plus belle des manières afin qu’Il bénisse les écoliers, collégiens et lycéens du pays qui reprendront le chemin de l’école le 09 septembre prochain.  À la lumière du livre de Timothée en son chapitre 1, le coordinateur de l’Ésac demande de placer toute confiance au Tout-puissant pour une année scolaire réussie. 

« J’ai demandé aux camerounais de rester calme. Que Dieu fasse aussi que cette année scolaire 2024-2025 se termine sans qu’il n’y ait pas de guerre. Si le Cameroun n’est pas en paix, ce sera la débandade et nos enfants n’iront pas à l’école. Nous comptons sur le Créateur et non la créature », prêche Rév-apôtre Jonas Tam, fondateur de l’Église de la Sanctification du Cameroun. Le délégué des églises du Cameroun dans le Wouri prie également pour le président de la république du Cameroun Paul Biya, ainsi que ses proches collaborateurs qui l’accompagnent afin que « l’Église reste la force divine de Dieu » et que le monde entier soit touché une fois de plus par la paix. « La messe d’aujourd’hui pour moi était importante. Parce que vu tout ce qui se vit dehors actuellement -les agressions, les kidnappings, les viols, l’homosexualité-, il a fallu vraiment que l’on confie la rentrée scolaire à l’éternel. Donc si Dieu ne veille pas sur nos enfants, on a vraiment de la peine. Que Dieu nous épargne aussi de la guerre », loue Josiane Boukam, fidèle. 

Concernant l’Église de la Sanctification du Cameroun, elle a pour siégé la Synagogue du PK 11 à Douala. Créée le 13 septembre 1993, l’Ésac compte à Douala huit paroisses. D’autres se retrouvent dans les départements du Nkam, la Sanaga-maritime dans le Littoral. Ainsi que dans le Mfoundi à Yaoundé. La raison d’existence de la communauté est la Bible et rien que la Parole de Dieu, selon le Rév-pasteur Emmanuel Tjeka, secrétaire général de l’Ésac.