Guerre russo-ukrainienne : Le malaise de Zélensky à l'évocation des preuves du massacre de Boutcha

Cela s'est produit lors d'une interview menée par le tabloïd allemand Bild, où le président ukrainien Volodymyr Zélensky a fustigé l'outrecuidance et la curiosité mal placée d'un officiel de premier plan de l'Union Européenne (UE) dont il a voulu garder l'anonymat, et qui a osé lui demander des preuves que le massacre  de Boutcha n'était pas une mise en scène et que la Russie en est responsable.
Corps de civils gisant sur le sol à Boutcha.


" Montrez-nous la preuve que ce n'était pas mis en scène ". Les propos d'un président d'une des plus importantes nations de l'UE qui auront décontenancé Volodymyr Zélensky. Le président ukrainien voit d'un très mauvais œil d'être questionné pour l'obtention de preuves tangibles du massacre de Boutcha. Il est en outre rétif à une quelconque enquête sur cet évènement pour mettre en lumière les responsabilités et les sanctionner.

Zélensky entend conduire, si ce n'est éconduire, le monde dans un piétisme aveugle et déraisonné dans sa version des faits. Toute tentative de révisionnisme sur la version des faits hostile à la Russie est une indescriptible offense et la preuve même de la culpabilité. C'est d'une grande cocasserie.

Toutefois, Sergueï Lavrov, le Ministre russe des Affaires étrangères, n'a pas manqué de rappelé au Secrétaire général adjoint de l'ONU, Martin Griffiths, que les militaires des forces armées russes avaient pris congé de Boutcha les 30 et 31 mars 2022, information d'ailleurs confirmée par le Maire de la ville éponyme, Anatoly Fedoruk, qui avait alors annoncé après le départ des troupes russes que tout était en ordre dans la région. Coup de théâtre. " Deux jours plus tard, nous avons vu comment une mise en scène était organisée dans les rues, qu'ils essaient maintenant d'utiliser à des fins antirusses ", a déploré Sergueï Lavrov.

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