Compétitivité en zone Cemac : le climat des affaires comme pierre angulaire des investissements
Dilan KENNE
La question préoccupe au plus haut point le gouvernement de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) tel que mentionné par Nicolas Beyeme Nguéma dans son discours de clôture des travaux de Douala. Le commissaire chargé du département des politiques économique, monétaire et financière de la Cemac est suivi par un autre expert du Congo ayant pris part à l’atelier et qui a pu déceler le frein. « Je crois que le véritable problème, c’est la prise en compte de notre climat réel des investissements. Tout le monde s’est imprégné de cela pour voir les difficultés et les préoccupations majoritaires », dénote Gervais Bouanga, point focal de l’Observatoire du climat des affaires de la Cemac pour le Congo.
Même satisfecit également chez un autre point focal venant de la Guinée équatoriale qui a déjà trouvé quelques solutions pour accroître le taux des investissements étrangers en zone Cemac avec l’appui de la BAD et la mise en œuvre effective de la Zlécaf. « Notre objectif est de diversifier notre économie. Et si on veut la diversifier, il faut avoir l’attraction de l’investisseur étranger et régional. Il faut également minimiser les procédures administratives pour créer des échanges », pense Juan Pablo Akieme Ngomo, directeur général de l’économie au ministère équato-guinéen de la planification et la diversification économique.
Cette formation sur l'opérationnalisation des points focaux de l’Observatoire du climat des affaires de la zone Cemac leur permettra sans doute, chacun dans son pays respectif, « de pouvoir amorcer à un chemin qui est de nature à améliorer le climat des affaires dans la sous-région », tel que le pense Sylvain Eyene Nkoghe, point focal du Gabon à l’atelier. Tout ceci pour marquer l’intérêt que le gouvernement de la Cemac que dirige Baltasar Engonga Edjo'o à cette activité.
