Au Cameroun, le projet Sanzo industries divise (1/2)
« Je réunis les médias pour informer l’opinion et purifier les esprits de cette désintoxication », justifie S.M. Narcisse Kounhoua, chef de 3ème degré du village Mboukok dans la plaine de Mbô, département de la Menoua. Fort de la richesse minière et agricole de son territoire, l’autorité traditionnelle n’a pas lésiné sur les moyens pour convaincre des investisseurs d’y investir en droite ligne avec le plan de développement communal de Santchou. Sauf que se trouve sur son chemin cette “peste” comme il l’appelle installé hors des frontières camerounaises et placée à la tête de la chefferie de 2ème degré du groupement Mbô de Santchou.
Déterminé et attaché à ce projet de Sanzo industries estimé à 13 milliards de FCFA, S.M. Narcisse Kounhoua dévoile le noeud gordien de l’affaire. « Il s’avère malheureusement qu’une telle industrie localisée dans le village Mboukok ne va pas plaire à cet individu (Mila Assouté, NDLR) qui y voit immédiatement une concurrence directe et qui a toujours mené la bataille pour que les villages restent enfermés ». Milla Assouté va plus loin par médias interposés via des déclarations incendiaires à l’endroit du projet futuriste auquel les habitants du village Mboukok y sont pourtant représentés dans cette entreprise par actions simplifiées sur le point de voir le jour, car ayant reçu l’aval du sous-préfet de cet arrondissement et des sectorielles compétentes concernées.
Protestation des populations locales.
« Mila Assouté nous a taxés d’être en train de spolier les terres du village alors qu’il s’agissait d’un investissement du village basé dans ce même village. Les Mbô de Santchou ne peuvent pas être économiquement épanouis parce qu’on a cette peste-là qui ne s’arrête pas chez nous », poursuit S.M Narcisse Kounhoua, chef du village Mboukok.
La piste d’une sortie de crise connue
« Nous tenons aussi dans cette bataille à ce que les pouvoirs publics prennent véritablement acte de cette situation à vouloir toujours tolérer un seul individu », s’insurge Narcisse Kounhoua. Le chef porté à la tête de Mboukok après plusieurs troubles suivants les canons administratifs et coutumiers propose aux autorités camerounaises compétentes de constater la vacance à la chefferie de groupement Mbô-Santchou. Chefferie au-dessus de laquelle trône Milla Assouté depuis plus de deux décennies étant en “exil politique”, apprend-on. Mais aussi complète S.M. Narcisse Kounhoua comme issue de sortie à cette crise, de revoir le fonctionnement et de réclasser les chefferies pour décongestionner cette “situation”.
À suivre…