Au Cameroun, le lavage des mains pour la santé des élèves et des populations
La délégation départementale du ministère de l’eau et de l’énergie (minee) du Wouri enseigne les bienfaits du lavage des mains aux élèves du primaire et du secondaire de la ville de Douala de concert avec la communauté internationale.
Ce que nous mangeons est aussi important que ce que nous buvons. Cet adage doit aussi se répercuter sur la qualité de l’eau que nous utilisons pour laver les mains avec du savon. La célébration cette année de la dix-septième édition de la Journée mondiale du lavage des mains sous le thème de : “Pourquoi est-il toujours important d’avoir des mains propres” permet à la délégation départementale du minee et ses partenaires de prêcher par le bon geste auprès de la communauté éducative de l’École publique de Bonamoussadi Groupe B francophone et au Collège bilingue du Soleil dans le cinquième arrondissement de la ville de Douala. « Cette célébration symbolise l’importance du lavage des mains avec de l’eau et du savon auprès des populations. Il faut se laver les mains pour éviter les contaminations avec les microbes et limiter au maximum les maladies. Et c’est beaucoup plus pour nos enfants car ils sont permanemment avec la terre. Il est nécessaire que l’éducation commence à leur niveau pour qu’il puisse grandir avec l’action pérenne de se laver les mains », souligne Joëlle Laure Tchamko, délégué départemental du minee pour le Wouri.
Techniques d'hygiène des mains.Un atout pour montrer aux jeunes apprenants pour leur montrer se laver de manière hygiénique les mains par des experts. « Le lavage de mains est assez simple. Il faut savoir qu’il faut disposer de l’eau potable et du savon. De l’eau potable qui coule parce qu’il ne faut pas les laver dans une eau qui ne coule pas sinon les salissures qui ont été détachées de la main doivent encore retourner dans de l’eau qu’elles doivent reprendre. La première étape c’est de mouiller ses mains pendant au moins cinq secondes. Après, on les savonne; la prochaine étape c’est paume contre paume. Puis on va au-dessus des mains, on touche le creux de la main, on touche les espaces interdigitaux donc entre les doigts. Ensuite, on prolonge le frottement jusqu’au début des poignets tout en se débarrassant des bijoux. L’ensemble de ces étapes que j’ai essayé de raccourcir peuvent prendre 40 secondes voire 60 pour aller mieux », explique Rostin Namekong, point focal wash à la délégation régionale de la santé publique du Littoral.
Explication de l’expert accompagnée d’une démonstration aux élèves tous présents dans la cour de l’école pour suivre ces gestes ô combien importants pour « sauver des vies » pour citer Mme Tchamko, délégué départemental du minee pour le Wouri. Encore qu’il faudra de l’eau en permanence à laquelle s’y attache la Camwater en recommandant une utilisation avec parcimonie et de manière économe de l’eau potable de manière durable dès le bas-âge comme le rappelle Lysinge Gabrielle Chocoaga, agent Qhse dans ladite société qui a intervenu via sa représentante sous lors de la causerie éducative sous le sous-thème de : “Importance de l'eau dans le lavage des mais”. Avant de poursuivre à la remise des dons dans les différentes écoles choisies pour la célébration de la Journée mondiale du lavage des mains dans le département du Wouri, ils sont constitués d’un pool testeur pour s’assurer de la qualité de l’eau, des chlorures, des sceaux d’eau, gobelets et du savon aux élèves et directions des six établissements du Complexe École publique bilingue de Bonamoussadi.
Conscient de l’indisponibilité de l’eau potable à certains endroits du pays, le ministère camerounais de l’eau et de l’énergie œuvre à accompagner les structures qui permettent à l’avoir à travers les forages et la collaboration avec la Camwater pour la desserte dans la ville de Douala, pour citer cette métropole économique. Le précieux liquide sera amené dans les ménages du département du Wouri à partir du fleuve éponyme. Le méga projet en cours d’implémentation prévoit environ 40.000m3 d’eau pour la ville de Douala à l’horizon 2030