Respect des normes et de la qualité au Cameroun  : Chantal Andely à pied d’œuvre

La Directrice générale intérimaire de l’Agence des normes et de la qualité (Anor) poursuit l’exaltante tâche d’élaboration et de promotion des normes dans les pratiques professionnelles et industrielles.

Chantal Andely - Directrice générale intérimaire de l’Agence des normes et de la qualité (Anor)

« Une vision commune pour un monde meilleur », voilà le thème consacré à la commémoration hier, 14 octobre 2024, de la journée mondiale de la normalisation. Une sorte d’appel à l’unisson pour fédérer toutes les parties prenantes à la prise de conscience collective, sur l’importance des normes et de la qualité dans le développement socio-économique des nations.

Au Cameroun, l’Agence des normes et de la qualité n’a pas attendu cette date pour mettre en branle une batterie de mesures nécessaires à l’intégration des normes, de la qualité et des procédures de certification dans des secteurs aussi divers que variés. Sous l’impulsion de son Directeur général par intérim, Chantal Andely, l’Anor s’investit depuis quelque temps, dans l’élaboration de nouvelles normes.

À titre d’exemple, Chantal Andely, dans un communiqué publié le 27 septembre dernier, annonçait l’homologation de 113 nouvelles normes camerounaises. « Ces normes, élaborées dans le cadre du Projet de développement des chaînes de de valeur de l’élevage et de la pisciculture (Pdcep) conduit par le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales (Minepia), couvrent un large éventail de domaines liés à l’élevage et à la pisciculture », pouvait-on lire.

Par ailleurs, 138 nouvelles normes régulent désormais le secteur des énergies renouvelables, dont 33 relevant des énergies nouvelles et 105 normes du secteur de l’électricité et de l’électrotechnique. S’agissant de l’agroalimentaire, le chocolat et les produits à base de chocolat sont encadrés par la Norme camerounaise NC 169 : 2022. Il en est de même du domaine du textile tissé et des produits connexes, où 20 normes ont vu le jour. En clair, de l’avis de l’Anor, cette nouvelle réglementation vise le renforcement de la qualité et la sécurité des produits.

Joindre les forces

Le Directeur général par intérim de l’Agence des normes et de la qualité souligne que la bataille pour la sensibilisation au respect des indicateurs de conformité ne peut s’effectuer sans le soutien et l’accompagnement des administrations sectorielles. C’est ainsi qu’il y’a un peu plus d’un mois, l’Anor a réuni à Kribi, une vingtaine de délégués régionaux issus des ministères des mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt) et celui des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa), dans le cadre d’un atelier de consolidation de la collaboration avec ces délégations régionales, pour le renforcement de la promotion des normes et de la qualité dans les dix régions du Cameroun.

En rappel, à date, plus de 6000 normes sont déjà élaborées, 3080 entreprises ont été contrôlées dans huit régions entre 2021 et 2024 pour 1193 infractions constatées sur des produits de qualité douteuse. Les activités de sensibilisation et de contrôle vont se poursuivre. De nombreuses filières sont identifiées avec des besoins en normalisation. De son côté, Chantal Andely croit dur comme fer que « la normalisation est un véritable levier de développement pour notre pays et l’Anor le garant de la qualité et de la conformité. »

                                                                                                                     

Landry TSAGA 

 

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