Crime passionnel, une variation de l’humeur

L’amour, un sujet difficile à parler puisqu’il relève de la souveraineté des couples.

Un jeudi du 5 Avril 2023, la charmante Vanessa, 31 ans est sauvagement égorgée dans son domicile avec ses enfants. Commerçante, elle ne se présente pas dans sa boutique au marché. Le temps passe, toujours pas de Vanessa. Injoignable au téléphone, ses voisines du marché inquiètes partent à sa recherche. Elle vient d'être retrouvée. Elle a été égorgée, son sexe mutilé. Son sein coupé. Le sang peint le sol et les murs de la maison. Dans la petite ville des palmiers (Nanga -Ebogo) c'est le choc. Que s'est -il bien passé ? Vanessa et ses enfants ont-elles été victimes d'un prédateur de passage ou alors le tueur est un habitant de la ville ou encore un dragueur ?

Crime passionnel, une variation de l’humeur, un phénomène qui bat sa campagne au Cameroun. Qu'est-ce qui motive les égorgeurs?

De mon analyse à mes tourments, les hommes et les femmes tuent par dépit amoureux (amour rejeté égal crime passionnel.) Pourtant, ce sont des personnes bien intégrées dans la vie et professionnellement mais qui, parfois, se trouvent à un moment donné dans les situations inconfortables. Et, puis elles passent à l'acte premièrement. 

Deuxièmement, il faut dire que se séparer de l'autre entraîne obligatoirement les blessures à tout niveau. Elles tuent donc parce qu'elles ne sont plus aimées. Le crime devient donc passionnel. C'est comme çi en quittant l'autre, on se perdait soi. À ce niveau, il y a deux attitudes :

  • Soit on est dans une position suicidaire par ce qu'on ne peut pas vivre avec l’autre, mais sans l'autre. Donc, dans cette position suicidaire, on met sa vie en danger.
  • Soit alors, on tue l'autre pour qu'il disparaisse.  L'autre est en soi. C'est une partie de vous; c'est un morceau de vous.  Et, on refuse que l'autre s'en aille. *

 Assassiner de manière sauvage. 

Se faire égorger est la plus grande peur, faiblesse et culpabilité que l'auteur puisse ressentir. Car le sang de la victime cri, jaillit et circule dans chaque partie de l'égorgeur.

À ce niveau, on peut évoquer que le couple ait des humeurs changeantes. Je crois que ceux qui tuent font des préparations, mais aussi une véritable scénarisation. C'est vraiment une variation importante de l'humeur. Nous devons inscrire majoritairement cela dans le registre de la bipolarité. Elles ont pu commettre ce crime dans une période assez maniaque. C'est-à-dire, là où il ne fait pas de lumière, dans une période de délire et dans une période d'adrénaline d'une poussée meurtrière.

 Les Solutions

Dès lors que le droit à la vie est supprimé, nous ne pouvons plus partager avec ceux ou celles qui tuent les valeurs d'amour passionnel de notre pays. Je suis un peu dérangé. Je ne partage pas l'idée de la sensibilisation. On ne sensible pas les adultes, de surcroît les mères et pères de famille.

Qu'il faut, cependant, infliger la perpétuité aux auteurs pour stopper la saignée.

Qu’également, on peut les soumettre à des traitements spirituels et Psycho-clinique.

Polycarpe xavier Atangana eteme, Pour une société fraternelle

 

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