Effondrements de ponts à Massock-Songloulou : Paul Atanga Nji en mission présidentielle 

Paul Atanga Nji a bravé les obstacles de la route Pouma-Songmbenguè où il est accueilli à l’entrée de l’arrondissement de Massock-Songloulou par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua; le préfet de la Sanaga-maritime, Cyrille Yvan Abondo; le sous-préfet  de Massock-Songloulou. Ainsi que les autres forces politiques, municipales et autorités traditionnelles de la localité. Sur la route qui mène à Logpagal, des jeunes sont postés à divers endroits non carrossables pour intervenir à la moindre faille d’un véhicule.

Alors que le ministre camerounais de l’administration territoriale arrive au premier pont réhabilité provisoirement sur la rivière Ngwei, les populations de ce village du canton Logpagal exultent de joie. Elles qui étaient avant la création de la commission de réhabilitation de la circulation par le préfet de la Sanaga-maritime, coupées de vingt-cinq villages, plombant ainsi leurs activités économiques et autres besoins de première nécessité nécessitant un déplacement.

« Ce voyage m’a permis de constater l’ampleur des dégâts. Le bien-fondé de cette mission instruite par Son Excellence Paul Biya, Président de la République Chef de l’État, quand il a reçu la nouvelle des autorités de l’effondrement de treize ponts à la suite des pluies diluviennes en saison pluvieuse, il m’a chargé de venir constater ce qui se passe, de faire un rapport et de rassurer les populations quant à la détermination du gouvernement à reconstruire ces ouvrages complètement détruits par les inondations. Le constat que je fais ici, je ne vais pa dire que nous avons été livrés à l’abattoir. Mais je félicite le gouverneur et le préfet qui, avec les autorités locales, se sont mobilisés d’abord pour apporter les premières solutions. La preuve qu’on peut traverser ce pont », déclare le minat Paul Atanga Nji. Le patron de la territoriale faisant mention à sa suite du fonds d’urgence initié par le préfet de la Sanaga-maritime alimenté aujourd’hui de plus de 30 millions de FCFA. 

Elles sont dégagées lors de la séance de travail à Songmbenguè.  La violence inouïe des eaux a atteint 10 mètres de hauteur à Massock qui abrite le stratégique barrage de Songloulou, selon le maire de la commune de Massock qui manque toujours d’après l’élu municipal jusqu’à présent de routes et infrastructures stables. L’appel à l’anticipation des catastrophes naturelles est privilégiée par Paul Atanga Nji qui semble avoir bien observé les dégâts dus aux précipitations. « Les changements climatiques sont une réalité. Maintenant il est question comme le Chef de l’État nous a commandé, d’anticiper sur les dangers causés par les inondations et de prendre les mesures préventives. C’est-à-dire si jamais il y avait des populations ici, on devra logiquement les sensibiliser qu’elles sont dans une zone à risque et qu’elles doivent peut-être quitter avant qu’il ne soit tard. Je crois que nous sommes en saison des pluies. Il va falloir que dès le début de la saison sèche les travaux se réalisent. Nous allons faire le rapport au Chef de l’État et voir comment on pourra canaliser les eaux », poursuit M. Atanga Nji.

« Nous sommes contents qu’un ministre de l’administration territoriale foule les pieds pour la première fois dans l’arrondissement de Massock-Songloulou. Nous sommes contents de ce que le gouvernement prévoir faire. Et il a déjà commencé puisque les équipes du ministère des travaux publics sont déjà à pied d’œuvre depuis trois jours. C’est un sentiment de satisfaction totale Nous disons merci à notre élite et nôtre diaspora qui ont particulièrement réagi », apprécie Evelyne Pagal, membre du Conseil régional du Littoral, pour le compte de l'arrondissement de Massock-Songloulou.

Si le préfet du département de la Sanaga-maritime annonce la poursuite des travaux de réhabilitation des ponts restants les semaines à venir, le minat Paul Atanga Nji termine quand en lui en disant que l’État fera le “reste”.