Entretien exclusif : Jean Blaise GWET ou le destin présidentiel

L'homme d'affaires camerounais et président du Mouvement Patriotique pour le Changement du Cameroun ( MPCC ) revient s'exprimer entre autres sur son désir d'être le troisième Chef de l'État du Cameroun et son point de vue sur le quarantième anniversaire de l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême célébré ce 06 novembre 2022. Pour JBG, Paul Biya s'est fait « décevoir » par sa majorité et l'entourage. Évocation

Évocation dans un entretien avec les Journalistes de la Grande Interview.

Grande Interview : Président Jean Blaise GWET, bonsoir et bienvenu au sein de la Grande Interview, un espace  dédié à des échanges,  le plus souvent à des personnalités politique de votre envergure. C’est un plaisir de vous accueillir aujourd’hui  pour obtenir un certain nombre d’éléments de réponse à travers ce protocole d’interview que nous vous soumettons.

Alors d’entame, nous aimerions découvrir tout de même avec exactitude qui  est le personnage que vous incarnez? En plus simple, Jean Blaise GWET, qui êtes-vous et qu’est-ce que vous faites dans la vie ?

JBG : Bonsoir à tous. Je vous remercie, je remercie Actualité du Cameroun de m’accorder  cette interview. Je suis Jean Blaise GWET que beaucoup connaissent certainement, un homme d’affaires  qui est né au Cameroun  qui a eu un parcours élogieux  et qui continue à avancer vers les objectifs que Dieu  lui a assigné. Si je m’étale sur ce premier point, je serai  trop long.   Je préfère vous laisser découvrir ma personne et mon parcours à travers  le lien suivant : https://mpcc.be/jean-blaise-gwet-2/

Grande Interview : Bien que vous soyez comme vous l’avez si bien  précisé, un homme d’affaires , on sait aussi que vous êtes Président d’un parti politique  dénommé  MPCC ( le Mouvement Patriotique pour le Changement du Cameroun ), alors il devient intéressant quand même de comprendre vos motivations pour vous projeter  en politique.

Jean Blaise GWET: Je porte en moi les germes de la  politique depuis ma naissance. Je suis GWET. 

GWET veut dire la guerre. Je suis né à l’époque de la guerre de l’indépendance, en 1957, à l’époque du maquis. Mon papa était un partisan de l’UPC, Il faisait partie de ceux qui luttaient aux côtés de Um NYOBE. Il était traqué par les militaires français à cause de ses convictions politiques. Voilà dans quel tourbillon ma vie commence le jour de ma naissance.

Donc, je dirai tout simplement que la politique  est dans mes gènes.  Je ne suis pas entré en politique parce que je me suis découvert une ambition politique, mais  le combat politique c’est depuis  ma naissance,  à travers mon père d’abord, puis à travers moi, son fils, pour des causes justes et nobles. 

Comme Homme d'affaires, tout ce que j’ai touché à l’époque  a été pour moi un succès, mais j’ai justement découvert chemin faisant que je n’étais pas du tout  celui-là qui était porté par la recherche de l’argent et du gain personnel, mais plutôt, par les intérêts du peuple.

Pour ce peuple, je me suis engagé dans le mécénat sportif et socioculturel à travers des évènements tels l’Ascension du Mont-Cameroun, la Coupe du Cameroun et bien d’autres que vous pouvez retrouver dans notre site web : https://mpcc.be/album-photos/ 

Tout ceci avec pour objectif principal d’aider mes frères et sœurs, mes concitoyens à atteindre leurs objectifs qu’ils s’étaient fixés. 

Le vrai  politicien pour moi, c’est un homme qui se sacrifie,  qui a  sacrifié sa vie de famille, qui a renoncé à la recherche de l'argent et du gain personnel, qui sacrifie ses biens personnels, qui a sacrifié tout ce qui peut y avoir de  jouissif pour une cause nationale noble, pour  regarder et se tourner vers les intérêts essentiels de tous les camerounais en particulier et de l’Afrique en général. 

Si Dieu a voulu que je sois ainsi, c’est sûrement pour faire de moi celui qui devra, après le Président Paul Biya continuer à œuvrer pour la paix et le progrès au Cameroun. 

 Depuis bientôt trente ans, je me prépare à cet effet. Je travaille dans l'ombre sans bruit. Ce n’est donc pas aujourd’hui, que je me découvre un destin présidentiel : j'ai créé notre parti politique le MPCC, il y a treize ans exactement, avec cette ambition et cette vision d'incarner la paix après le Président Paul BIYA. Fort heureusement, les choses se mettent en place tout naturellement, par la force de Dieu. Je m’achemine sans bruit, sans efforts vers cette ambition et ce destin.

Grande Interview : Est-ce que vous avez le sentiment que depuis treize ans justement, vous avez cet aura, vous avez cette audience, vous avez ce capital politique à même de pouvoir créer un réaménagement de l’espace politique camerounais en lui-même et de vous prédestiner à la place du président BIYA c’est-à-dire en devenant le troisième Président du Cameroun ?

Jean Blaise GWET : Monsieur ANDELA, j’ai reçu certes votre protocole d’interview, mais ce soir je préfère vous parler avec le cœur.

Le pouvoir, c’est Dieu qui le donne et je sais qu’Il m’a prédestiné à cela depuis ma naissance au moment de la guerre de l’indépendance.

Les conditions de ma naissance, la fuite de mon père dans le maquis suivi par son épouse avec leur bébé dans les bras, que je fus. Ma survie alors que mes parents étaient traqués comme des bêtes, Dieu avait prévu tout ceci pour me forger un mental de gagnant et me destiner à quelque chose de plus grand.

C’est une préparation qui dure depuis plusieurs années, et qui, petit à petit, se concrétise depuis la naissance de mon parti politique il y’a treize ans. Cela veut dire qu’il y’a treize années que je prépare ce chemin politique.

Voyez-vous, être Président pour moi, ce n’est pas le fait du hasard, c'est Dieu qui donne le pouvoir et Dieu seul. 

J'ai aujourd’hui plus de 60 ans. J’ai été à une première élection présidentielle en 2011 ; comme un enfant qui apprend à aller à l’école, qui commence par la maternelle. Et le jour où il va à l’école, il ne sait même pas pourquoi il va à l’école. Ensuite, il commence à apprendre des choses, à comprendre des choses. Ça été pour moi, une grande école de la politique depuis 2011.

J'ai été à nouveau candidat à l'élection de 2018. J’ai appris beaucoup de choses une fois de plus. Et là aussi, en 2018, j’ai poussé encore, un peu plus loin. Comme un enfant qui est parti de la maternelle, qui a eu son bac et qui est parti à l’université, c’était ça 2018. 

Pour quelqu’un qui sait exactement là où il va, il prépare ses armes et il les affûte. C’est ainsi que, sachant désormais ce qu'il faut pour se présenter à une élection présidentielle au Cameroun, les candidats doivent avoir non seulement un parti politique, mais en plus au moins un élu dans nos institutions (Assemblée Nationale ou mairie). 

Mon parti le MPCC s’est présenté aux dernières élections municipales de 2020 et a obtenu trois élus locaux. Je remplis désormais toutes les conditions essentielles pour être candidat à cette prochaine élection présidentielle de 2025.  

Je suis prêt! Je rigole quand certains se lèvent et disent qu’ils veulent se présenter à l’élection présidentielle même sans un élu. Mais, c'est normal qu'ils appellent à une coalition, à une rébellion, car c'est le calcul et la voie la plus facile pour essayer de prendre le pouvoir. Reste la condition sinequanone : le budget nécessaire à une campagne présidentielle.

Aujourd’hui, ça m’amuse quand je vois mes compatriotes gesticuler, ils veulent tous être président de la République avec trente millions de francs, cinquante millions de francs, comme budget. Il attendent cela de l’Etat. Non ! Pour une élection présidentielle, il faut des milliards de Francs CFA pour financer une campagne présidentielle, sans quoi vous ne la gagneriez jamais.

Ces moyens, il faut savoir les chercher auprès des Camerounais qui sont tous prêts au changement et qui sont debout pour ce changement. 

Voyez-vous, ce n’est pas parce que nous ne faisons pas beaucoup de bruit, que nous sommes  inactifs. Nous sommes sur le terrain et dans les dix régions du Cameroun.  

C’est depuis au moins une trentaine d’années que je prépare cette élection présidentielle. aujourd’hui, je suis prêt. Je suis prêt pourquoi? Parce que  je pense être celui qui va changer le système en place, un système qui a fait son temps. Hier, tous les camerounais étaient encore pour le président Paul BIYA et pour ce système mis en place. Mais le temps a fait que, avec la guerre du NOSO, avec Boko-Haram au Nord, le chômage avec tous ces jeunes diplômés qui sortent des écoles et se retrouvent sur des motos-taxis, le climat social délétère dans  notre pays, les professeurs qui ne sont pas payés. Combien de personnes, des camerounais, ont de l’eau? Combien ont de l’électricité? Combien peuvent se soigner? Tout est devenu assez difficile pour eux. Je pense que le temps est arrivé de passer à autre chose, à l’essentiel, dans la paix. 

C’est le temps qui réclame un autre Président de la République au Cameroun. Je ne pense pas que nous soyons nombreux à incarner cette paix au Cameroun. Certainement que nous ne sommes pas nombreux,  je dirais même que nous sommes les seuls à incarner cette paix.

Pour preuve, nous avons vu plusieurs camps politiques se créer, avec d'un côté des « Sardinards », et de l’autre côté, des « Tontinards », deux camps qui ont profondément éloigné les Camerounais du chemin de la paix, qui sont venus diviser encore plus les Camerounais. Parce que nous avons besoin de paix, il faut aujourd’hui un Camerounais qui peut remettre tous les Camerounais ensemble pour continuer à rebâtir notre nation. Je pense être celui-là. Et pour rebâtir, pour relancer la machine Cameroun, nous avons besoin de tout le monde. J’ai besoin de vous aussi les journalistes.

L’Afrique en général a besoin d’hommes politiques vrais, des hommes qui ont dans l’âme la Nation et le cœur attaché à leurs peuples. Des hommes qui ne se lèvent pas pour exercer un pouvoir despote, mais qui se lèvent pour lutter en faveur des intérêts du peuple. Et moi, je m’inscris dans ce cadre-là.

Notre pays est un pays extrêmement riche, nous avons de l’or, nous avons des terres arables, nous avons beaucoup de minerais, nous avons tout pour faire du Cameroun un petit Paradis. 

Pourquoi n’arrive-t-on pas à démarrer ? Parce que, la politique au Cameroun est devenue un commerce. Dans le chômage et sans emplois, beaucoup de camerounais découvrent la politique comme un bon business, un moyen de gagner de l’argent facile à travers des chantages divers, et de devenir rapidement riche. Ce n'est un secret pour personne, notre pays est adepte des politiciens du ventre.

Heureusement, ce n'est pas ma vision de la politique. Qui n'est autre que lutter et se sacrifier pour les intérêts du peuple et rien que pour le peuple.

Je continuerai avec ma vision, avec ma stratégie, c'est un processus qui se travaille depuis plus de 30 ans. Ce n’est pas une ambition qui est née aujourd’hui. Il y à 13 ans, que j’ai créé mon parti politique le MPCC. Je l’ai créé avec amour, je l’ai créé avec une vision, celle de ramener la paix et la prospérité au Cameroun après le président BIYA. Cette vision je l’avais déjà  exprimée dans mon livre rédigé il y a douze ans et qui sortira les semaines prochaines. 

Ce livre que j’ai écrit il y a 13 ans sera publié comme tel, sans mise à jour ;  Les propos d'il y a 13 années étant restés d’actualité et sont toujours le reflet du Cameroun d'aujourd'hui. C'est aussi ça, être visionnaire. 

Le discours de campagne que j’ai préparé pour  l’élection présidentielle de 2011, est également resté d’actualité. Vous pouvez le retrouver sur la page d'accueil de mon site: https://mpcc.be/  

Je pense que l’heure est arrivée pour notre pays qu'il y ait un changement à la tête de l’Etat. C’est Dieu même qui le veut ainsi. Le Président Paul BIYA est un patriarche pour lequel, j’ai beaucoup de respect. Je pense qu'il aspire aussi à prendre un repos. Car, nous constatons depuis quelques années, que plusieurs décisions au sommet de l'Etat, se prennent par délégation de signature. Et moi, je dis qu’il n’y a qu'au Président de la République Paul BIYA que le peuple a confié les clés de la nation. Mais aujourd’hui, avec tous les scandales que nous voyons ces dernières semaines au sommet de notre Nation, je pense qu'il est urgent que le Président nous transmette les clés du Cameroun, comme le Président Amadou Ahidjo de regretté mémoire l'a fait. 

Nous ne pourrons gouverner sans une paix véritable.  C'est l'objet de mon 1er Engagement que je prends solennellement devant notre peuple et écrit depuis 13 années, date de création de mon parti politique. Cette vision est une flamme de paix et d'amour pour notre peuple qui brille en moi, depuis ma naissance. Il est très important pour tous, de consulter ce premier engagement dans le lien suivant: https://mpcc.be/1-preserver-la-paix-et-consolider-la-cohesion-sociale/  

Je m'engage à protéger tous les Camerounais et donner  à chacun une place, sans exclure personne. Je suis ouvert et prêt à accueillir tous les Camerounais qui souhaitent partager notre vision. Ils auront chacun une place. Nous donnerons une place et la chance à tout le monde, aussi bien à ceux qui œuvrent dans le système actuel,  qu'à ceux qui sont à l’extérieur du système.

Nous préparons cette élection depuis plus de 30 ans. Nous avons une vision pour laquelle, nous mettrons en place un statut spécial pour tout ancien Chef d’Etat et sa famille. Engagements que je vous invite à découvrir dans le lien suivant: https://mpcc.be/nos-engagements/. 

 Rien ne nous arrêtera ; L'heure du changement est arrivée. Et c'est nous qui allons incarner ce changement. Venez nous rejoindre tous,  ensemble marchons vers l'essentiel. Sans nul doute, l’heure est arrivée de passer à la troisième république que tous les Camerounais attendent et ça sera avec nous. 

Grande Interview : Monsieur le  Président, vous parlez avec le cœur, alors dans un contexte de précarité actuelle au Cameroun, avec le climat social, économique et politique délétères, nous sommes tenté de vous demander ce que vous pensez du Président Paul BIYA dans un tel contexte et surtout à la veille de la célébration du quarantième anniversaire de son accession à la magistrature Suprême ?

JBG : Cher Emmanuel ANDELA, pour cette ultime question sur le Président Paul BIYA, comme je l'ai dit plus haut, le Président est un homme pour lequel, j’ai beaucoup de respect et d’admiration. C’est une Haute personnalité qui a mérité notre confiance, une personnalité qui s’est oubliée lui-même, ce n’est que ces dernières années, que l'on voit des réalisations dans le sud du Cameroun ; sa région natale. Il s’était oublié pour tous les camerounais. Mais, il a fait confiance certainement à une majorité, à une certaine élite qui a déçu non seulement l’a déçu en tant que Président de la République, mais aussi et surtout, tous les camerounais qui peine à manger, à se soigner, à envoyer leurs enfants à l'école, à avoir de l'eau, de la lumière etc…

Malheureusement, c'est ça le système actuel au Cameroun. Un pays, dans lequel,  même moi qui suis un homme d'affaires ai vu de toutes les couleurs. Au lieu de soutenir mes efforts entrepreneuriaux et m'encourager, j’ai plus tôt et toujours été  combattu,  et d'ailleurs, continue à être victime de ces abus dans mon pays. Fort heureusement, que chaque chose a une fin. 

À ces millions de Camerounais et de Camerounaises qui se battent pour exister, pour vivre dans la dignité, en se débrouillant pour élever leurs enfants, je voudrais vous dire, que l'heure du changement est arrivée et que votre avenir avec moi, sera meilleur. Soyez patients et courageux nous allons y arriver. 

Le Président PAUL BIYA a fait ce qu’il a pu faire. Il a été trahi par ceux-là à qui il a fait confiance hier. Une chose est certaine, les quarante années que l’on va fêter le 06 novembre sonnent également la fin d’un règne mafieux et de l'impunité. Avec moi comme Président, les vols et autres détournements des deniers publics seront sévèrement punis et les biens mal acquis confisqués et reversés dans le patrimoine de l’Etat .

Notre belle  nation se dégrade de jour en jour, la paix nous tourne le dos depuis plusieurs années sous les yeux du Président Paul BIYA, mon vœu le plus cher est qu’il voit ce pays se relever pendant qu’il est encore en vie avec nous. Pour moi, le Président est une bible. Je prie Dieu qu'il lui accorde une longue vie, afin qu'il nous transmette des  enseignements sur bons nombres de dossiers de la nation.

Grande Interview : Président Jean Blaise GWET, nous avons beaucoup de questions mais vous êtes également un homme tellement occupé, avec votre accord nous souhaitons programmer une prochaine émission dans laquelle vous pourrez nous édifier plus longuement. Pour faire très court et nous permettre de sortir complètement de ce bref instant que vous nous avez accordé avec beaucoup de disponibilité, je suis tenté de vous poser quelques dernières préoccupations: 

Vous attribuez une certaine étiquette de ‘’commerçant ‘’ à certains politiques et l’histoire récente de la politique au Cameroun nous fait état de la coalition politique avec plusieurs leaders de l’opposition mais vous dites  ‘’vouloir faire avec tout le monde’’ ;  n’est-ce pas là un paradoxe ?      

Par ailleurs, nous vivons une situation très controversée en ce qui concerne la France et ses anciennes colonies. Vous en tant que Président quelle sera votre approche dans les rapports que le Cameroun devra entretenir avec la France ? 

Voilà ces deux questions président si vous pouvez nous apporter des réponses là-dessus pour sortir de cette première partie de cette interview. Merci bien

JBG : Encore une fois Emmanuel, merci pour cette interview, je suis et reste à votre disposition, il suffira de m’appeler et je répondrais toujours présent. 

Je ne viens pas en politique comme d’autres parce que j’ai besoin de manger, ni parce que j’ai faim. A quoi, me serviront des rétros commissions. Aller construire des châteaux en Espagne? Pourquoi? Et pour les laisser à qui, quand je mourrai demain? Les quelques années qui me reste encore à vivre sur terre, je souhaite les sacrifier à servir la nation avec amour, honneur et fidélité. Mon seul challenge et vœu, serait qu'en me retournant demain, dans ma tombe, que je dise, oui ! j’ai laissé un peuple et une Nation debout. Oui ! J'ai fait quelque chose pour les générations futures.

Je partirais certainement comme MANDELA , après un mandat.

Quant à la logique de faire avec tout le monde, comme vous le savez déjà, je suis un patriote, quelqu’un qui aime sa patrie. Et comme patriote, je ne peux et ne doit exclure personne.

 Moi ! Président, je le serai pour tous les camerounais et je travaillerai avec tout le monde. Cela veut dire, que je suis ouvert à tous ceux   qui partagent ma vision de paix, de pardon, de tolérance, de partage.

Cette vision qui se décline autour de 20 engagements que je prends envers les camerounais, peut être consultée dans le lien ci-dessous site. https://mpcc.be/nos-engagements/.

Je ne ferai pas de chasse aux sorcières, ainsi que tous ceux qui le veulent viennent dans notre bateau. J'ai besoin de tout le monde autour de moi, pour apporter des conseils, pour contribuer à bâtir un Cameroun nouveau, dans lequel, on exploitera toutes nos richesses pour transformer le Cameroun, en un petit paradis. 

J’invite chaque camerounais et Camerounaise, en particulier notre jeunesse à se joindre à notre Mouvement le MPCC, afin qu'ensemble nous puissions dessiner et bâtir le nouveau Cameroun de demain. 

 J'ai besoin de vous tous. Jeunes compatriotes de l'intérieur, comme de l'extérieur, le Cameroun berceau de nos ancêtres, se divise sous nos yeux, l'heure est venue de nous lever tous ensemble dans notre mouvement,  votre Mouvement. Venez y prendre place. 

En ce qui concerne nos relations avec la France, je dirais tout d'abord que la France est ma terre d'accueil depuis 1979 , je vis entre le Cameroun et la France. La France et le Cameroun ont une histoire commune qui date depuis des décennies, bien avant nos indépendances. 

Afin d’avancer dans la paix et dans l’harmonie, je pense qu’il est important de travailler de concert avec ce partenaire historique et ami qu’est la France mais avec une ouverture pour tous les nouveaux qui souhaitent nous accompagner dans un partenariat gagnant-gagnant. C’est dans cette optique que, nous avons besoin de nos partenaires pour redynamiser l'économie, les investissements, créer des emplois, donner de l'eau, l'électricité à chaque Camerounais, soigner tous les Camerounais et surtout réaliser dans le grand Nord du Cameroun, le grand projet qui me tient à cœur, pour le développement de ces régions : Un grand Hub International, qui rivalisera avec les aéroports de Nairobi et de Dubaï. J'aurai besoin de tous ces partenaires, pour bâtir ensemble un nouveau Cameroun sur des bases nouvelles et gagnantes gagnantes pour tous. 

Grande Interview : Merci, Jean Blaise GWET pour cet instant instructif que vous nous avez accordé en répondant à quelques-unes de nos questions et bien sûr avec la promesse d’édifier les Camerounais que nous sommes sur votre vision sur le pays. C’est le lieu de dire au revoir à tous ceux qui nous ont écouté ce soir. La Grande Interview reviendra très prochainement dans un prochain numéro en compagnie d’un autre invité ou alors avec celui que nous avons eu le plaisir d’écouter ce soir. Au revoir

Jean Blaise GWET : Merci beaucoup à la grande Interview, merci beaucoup à Emmanuel, merci à tous les camerounais, tout ce que je pourrais simplement dire est que notre nation a besoin d’une nouvelle génération d’homme politique, le MPCC est là, c’est un parti politique de tous les camerounais, j’ai été porteur de la vision qui m’a amené à créer le MPCC, et chaque camerounais qui est quelque part dans un coin du Cameroun et du monde, peut se lever et doit se lever pour dire: je suis MPCC dans mon village, dans ma ville natale, dans ma régions. 

Chacun de nous, doit être MPCC, et ce n’est qu’en étant visionnaire et Ensemble, que l’on pourra bâtir une nouvelle génération d’hommes politiques.

Tous ceux qui veulent se lever demain pourront, eux-mêmes dresser leurs listes de candidats aux prochaines échéances électorales. Ma mission sera uniquement de valider leurs listes, sans rentrer dans le choix de leurs candidats. aussi bien aux différentes élections, ils pourront eux-mêmes être les patrons. Tous les camerounais désireux d’œuvrer pour le changement, peuvent me contacter, contacter nos camarades à travers le lien ci-après: https://mpcc.be/contact

Le MPCC est votre parti politique, nous avons besoin de tout le monde, j’ai besoin de vous tous et nous sommes ouvert également à tout partenariat, avec tous ceux qui partagent notre vision. 

Ensemble, mettons-nous et allons vers l’essentiel sans aucune chasse aux sorcières. 

Je vous remercie beaucoup pour cette interview et je reste entièrement à votre disposition. 

Entretien accordé à Jean Blaise GWET, Président national du MPCC, candidat à l’élection présidentielle de 2025, le 29 octobre 2022. 

Jean Blaise GWET 

Jbgwet@yahoo.fr 

https://mpcc.be/ 

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