« La jeunesse scolaire et estudiantine Batcham de Douala doit s'accrocher à la vie et réussir », dixit S.M. Foaguam Nogning Tané Serges
Sa Majesté, présentez-nous la COBADE.
C'est une association qui regroupe tous fils et filles Batcham à Douala et ses environs. De part les statistiques que nous avons, on peut estimer les ressortissants à minimum 15.000 âmes. Aujourd'hui, on n'a pas mal de fils et filles Batcham qui ont des références. La population est mélangée. Nous notons sur le plan des activités, qu'il y a tout un amalgame. Il y a ceux qui se retrouvent au niveau le plus bas; et d'autres, ont l'ascendance sociale.
L'Association Culturelle des Éléves et Étudiants Batcham de Douala a un nouveau Président en la personne de Carlos Liano Takoubo élu le 28 août dernier. Quel commentaire faites-vous de cette élection ?
Je dis félicitations à M.Liano. Une fonction de Président comme celle-là est assise sur l'amour pour son village. Si les enfants ont choisi l'un des leurs, c'est bien. On va s'entraider. On va s'associer pour que sa mission soit l'une des plus belles.
Quelle est votre appréciation de la jeunesse scolaire et estudiantine Batcham vivant à Douala ?
La jeunesse scolaire et estudiantine Batcham de Douala peut être circonscrite à celle qui va à l'école. Ce que je pense de cette jeunesse aujourd'hui, j'ai l'impression que les jeunes sont démobilisés parce que chaque fois qu'on a essayé d'être près d'uex, on sent un forcing. Ceux qui veulent pousser l'ACEEB vers l'avant sont une poignée. Mon sentiment est mitigé car les responsabilités sont partagées. Quand un enfant ne trouve pas l'intérêt à aller à une association, est-ce que le parent lui a montré cette avantage ? Au niveau des jeunes, est-ce qu'ils ont trouvé une contenu qui puisse être un élément de rétention des jeunes quand ils arrivent ? Autant de choses qu'il faut voir. Les choses formidables que nous, anciens ACEEBOIS faisions par le passé, ont disparu aujourd'hui. Cette jeunesse doit s'accrocher à la vie.
Sitôt élu, le Président de l'ACEEB et ses collaborateurs sont invités au Nigéria par l'Association Nationale des Étudiants Nigérians à l'occasion de l'installation officielle de leur nouvel exécutif le 29 septembre prochain. Quel regard faites-vous de cette invitation de l'ACEEB à Abuja, au Nigéria ?
C'est une bonne chose de regarder ce que l'on fait ailleurs et se remettre en cause. Un projet de voyage comme celui-ci s'inscrit dans la visibilité de l'association sœur de l'ACEEB depuis le Cameroun. Si le Président de l'association a des relations sur le plan international qu'il peut profiter est très louable. Quoi de plus normal de regarder de regarder ce qui se passe ailleurs, puis de ramener.
Selon vous, quels pourraient être les enjeux de ce voyage ?
L'ACEEB n'a rien à démontrer. Je reste sur des questionnements sans toutefois m'y opposer. Sans dire NON, le Président peut faire bénéficier des accointances au Nigéria à l'ACEEB. Ma réaction ne s'inscrit pas contre ce projet de voyage, mais c'est un sentiment de protecteur qui m'anime.
Avez-vous des attentes du bureau de l'ACEEB 2022-2024 ?
Les attentes c'est que le nouveau bureau me présente leur plan de travail. Accrocher les adhérents par les cours de langue. Si c'est un manque pour l'enfant, l'ACEEB peut être une courroie.
En tant que leur papa, quel conseil avez-vous pour ces nouveaux élus de ACEEB-Douala ?
Je voudrais que vous soyez garants. Soyez sages. Ne soyez pas flagrants pour détruire la maison. N'attendez pas qu'on vous tienne toujours la main. Ce n'est pas parce que tes parents ont décidé d'arrêter de payer ta scolarité que tu dois trouver refuge dans le taxi-moto. À un moment donné, il faut savoir que la vie n'est pas facile. Il faut persévérer et avoir un mental fort. En bref, ne vous découragez pas.