Opinion - Partis politiques au Cameroun : La difficile alternance

Opinion - Partis politiques au Cameroun : La difficile alternance
Photo illustrative : Maurice Kamto, président national du parti politique Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

PARTIS POLITIQUES.

 

Il y est interdit de parler d'alternance. Les leaders sont des roitelets aux allures des dictateurs des tropiques. Ils nomment frères, sœurs, maîtresses... à des postes strategiques.

 

Chaque tribu voire ethnie a son parti politique. Le chef est un entrepreneur politique qui doit veiller à priori aux intérêts de sa famille biologique et de sa communauté villageoise.

 

Excepté le parti des flammes, députés, sénateurs, conseillers municipaux, Maires,  sont au départ investis au sein de la communauté, celle du président ou du fondateur du parti.

 

La structuration et l'organisation des partis politiques de l'opposition pensées par l'homme fort, unique ou principal bailleur de fonds, constituent malheureusement les faiblesses qui freinent le déploiement du parti sur toute l'étendue du territoire.

 

Dans l'environnement socio politique actuel, le parti politique est plus un instrument de marchandage, moins un moyen de revendiquer le bien être collectif. Le déploiement du parti au delà de la commune du leader national n'est pas une priorité. Les "maigres ressources" financières sont la bouée  justificative.

 

Ainsi va la politique au Cameroun. 

 

D.Y

 

Le Mouvement Écologie en Marche

Demain c'est aujourd'hui.

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