Ville de Douala / Identification numérique des motos-taxis : chorus entre les syndicats professionnels et la CUD
Il est désormais question de parler d’une seule voix. Plus question de retrouver les brebis galeuses et autres de nationalité étrangère qui sèment le trouble et le désordre urbain dans la cité capitale économique du Cameroun. Suite au communiqué radio presse signée le 03 juillet dernier par le maire de la ville de Douala relatif à l’identification des moto-taxis sur la plateforme numérique, les syndicats professionnels du secteur d’activité y trouvent une belle occasion pour se conformer. « Cette opération vise à mettre de côté les bandits qui infestent ce secteur d’activité. Beaucoup de concertations ont été faites. Ce n’est plus un problème argent, mais de volonté que d’avoir son permis de conduire, la carte grise et une police d’assurance. Le message que je passe aux motos-taxis, je leur demande d’adhérer à cet important projet qui vise à encadrer leur activité », lance Samuel Frank Mvondo Mvondo, porteur du concept Projet moto Afrique, partenaire des transporteurs routiers au Cameroun.
Pour ne pas être écarté de l’exercice de la profession de motos-taxis dans cité, les acteurs du secteur sont invités après enrôlement numérique dès le 11 juillet sur la plateforme de la mairie de la ville de Douala pour l’obtention d’une chasuble agréée par la communauté urbaine de Douala. Unique identifiant qui leur permettra à compter du 15 septembre 2024 à exercer leur activité dans le périmètre urbain de la ville de Douala. Des points d’enrôlement sont constitués dans les postes fixes installés dans les cinq arrondissements continentaux.« Nous avons sacrifié certains de nos membres pour aider l’administration à l’enrôlement numérique dans le secteur. Dans le quatrième arrondissement et ailleurs chez des collègues d’autres zones, nous allons suivre le même schéma après le ton d’alerte d’aujourd’hui », déclare Simplice Tabate, responsable des motos-taxis de Douala 4ème.
Un retournement de situation dans l’asssainissement du secteur des motos-taxis instable de la ville de Douala estimés à plus de 20.000 depuis 2018. Le fruit du travail initié par le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè à lancer dans les prochains jours concourt à avoir le nombre exact de motos-taxis en circulation dans la ville d’ici à fin 2025 et une formation à la citoyenneté, selon Samuel Frank Mvondo Mvondo du concept Projet moto Afrique.