Affaire Parfait SIKI : Petite méditation à l'intention de Samuel Eto'o

<< Le poisson vit dans l'eau. Mais il oublie que c'est cette même eau qui servira à sa cuisson >> (Selon des sources généralement crédibles, les services de renseignement ont envoyé un important dossier contre le Grand 9 au Président Paul Biya vendredi dernier. Qui vivra verra !)

Affaire Parfait SIKI : Petite méditation à l'intention de Samuel Eto'o

Parfait SIKI, estimé confrère. Où tu te trouves en ce moment, tu as besoin d'être fort. Tu es dans une promiscuité inacceptable. Traité comme un vulgaire bandit, tu ne mérites pas ça. J'ai appris qu'on n'accepte même plus que les gens te rendent visite. Tu meurts pour rien cher confrère. Je le sais. Ils ne veulent même pas accepter tes droits les plus élémentaires. Depuis ton arrestation arbitraire, j'ai le cœur meurtri par la folie des hommes.

Ces hommes sans foi ni loi se croient très puissant parce qu'ils ont pris la justice en otage. Malgré la procédure abusive et profondément injuste intentée contre toi, tu reste un homme libre à la parole forte. Tu as pour seule arme ta plume. Eux, ils ont des billets de banque. Sauf que les billets de banque finiront un jour mais ta plume ne finira jamais.

Parfait ce que tu vis aujourd'hui est inacceptable. Mais continue à ne jamais baisser le regard devant ces hommes là qui ne connaissent ni l'amour ni le pardon. Aujourd'hui c'est la justice des forts ou des riches. Mais un jour naîtra la justice des faibles ou des opprimés dans ce pays. 

Parfait, ne regarde pas ce que certains confrères disent contre toi. Ils sont sans leur bon droit car ils protègent leur Qatar. Moi j'ai choisi défendre l'injustice. J'ai déjà fait au moins 10 villes des Emirates Arabes Unis. J'ai fais également 11 pays européens. J'ai fait 8 pays africains. La liste est loin d'être exhaustive. Et ce n'était pas avec l'argent de la Fecafoot. Mais mon propre argent.

Laissons les profitosituationnistes continuer à applaudir ton malheur. Mais saches quelque chose Parfait : les médiocres s'accrochent à tes basques par crainte du vide qui meuble leurs existences. Nous continuerons à nous battre pour ta libération. Et dans cette lutte, nous avons déjà gagné et eux ils ont perdu! 

Ton confrère Zephirin Koloko

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