Agrobusiness : Au Cameroun, l’homme d’affaires Ismaël Njoya à la conquête de l’agriculture

GRAND REPORTAGE. PDG et fondateur de Valtrech energy, l’opérateur économique se découvre sous une autre casquette. Une page nouvelle pour l’homme d’affaires qui entend élargir ses sphères d’investissement dont l’objectif est d’être le « leader de l’agroalimentaire de Foumbot à New-York ».
L’homme d’affaires Ismaël Njoya tenant une pastèque, fruit de sa culture. Image source : @Zouzou média

Nous sommes à Koufen par Mfessang, localité située dans le département du Noun, région de l’Ouest-Cameroun. C’est ici, lieu paisible et reposant qu’Ismaël Njoya a choisi d’investir dans l’agriculture. Pour passer à la vitesse supérieure, l’homme d’affaires dispose de 200 hectares de terrains. L’opérateur économique camerounais à la silhouette imposante et vêtu d’une tenue de circonstance, nous reçoit dans son domaine. Le tour du propriétaire peut être effectué. Dans le segment agriculture, des plants d’avocats imposent à l’œil du visiteur un halte. En seulement quatre ans, ils sont, grâce à la technicité de sa main-d’oeuvre, capables de produire des fruits. À côté de ceux-ci, retrouvons-nous des plantations de pastèques qui s’étendent sur environ 3 hectares et demi. Tout près de ces champs de pastèques, des agriculteurs s’activent à la récolte de tomates.


Comme si cela ne suffisait pas, l’équipe de reporters est surprise par la variation d’activités de l’homme d’affaires camerounais multidimensionnel Ismaël Njoya dans son Noun natal. Il s’agit de la pisciculture représentée par plus d’une dizaine d’étangs de poissons (siliures, carpes…). Tel un soft power, le domaine d’Ismaël Njoya regorge également en son sein une société de transformation du manioc destinée principalement à l’exportation bien que le marché local y occupe une part significative, nous explique André, chef de projet et superviseur général de l’usine. Enfin, vient la ferme avicole qui clôt le lot d’investissements du CEO de Valtrech energy à Foumbot. 5000 pondeuses caquettent. Elles produisent en moyenne cinq mille œufs au quotidien. De quoi nourrit à sa manière les populations environnantes où la demande en produits avicoles est de plus en plus croissante. La passion pour l’élevage y est aussi l’un des projets de l’empire de l’homme d’affaires camerounais. Un troupeau de bœufs et de buffles est sous la vigilance experte des bergers.


« Je conseille, demande Ismaël Njoya, les jeunes camerounais comme moi de se lancer dans l’agriculture ». L’homme d’affaires confie in fine à notre micro qu’il est à la recherche des partenariats pour accélérer le développement de son vaste domaine agricole à l’international.

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