Aux travailleurs étrangers au Cameroun, le minefop siffle la fin de la récréation

AVIS IMPORTANT. Lire la déclaration exclusive du ministre Issa Tchiroma Bakary à la presse et captée par Haurizon News lors des 3èmes Journées camerounaises des ressources humaines qu’il a ouvertes hier, 18 octobre, dans un hôtel de la place à Douala.

« À l’horizon 2030 dans le cadre de la SND 30, il y a un certain nombre de choses que nous devons réaliser. Mais malheureusement dont nous n’avons pas encore la possibilité. C’est pour cette raison que ma présence au sein des entreprises de manière générale et aux côtés des directeurs des ressources humaines en particulier, s’explique par la nécessité de me rassurer que le secteur privé qui a la responsabilité et la mission de produire des richesses, dispose en son sein la savoir et le savoir-faire camerounais avec la qualification professionnelle pour produire les biens et services dont la nation a besoin. Aux étrangers qui travaillent au Cameroun et qui de part la loi, sont tenus à contribuer à la formation des Camerounais par la mise à disposition de mon département ministériel d’une partie des moyens qu’ils reçoivent de leurs structures, c’est une obligation. À ceux des étrangers qui ne se plient pas pas à cette exigence, je tiens donc à porter à leur connaissance que désormais, le renouvellement ou l’obtention de la carte de séjour est subordonné à la présentation d’un contrat de travail signé par mes soins. Deuxièmement, tout étranger qui est venu s’installer au Cameroun sans un permis ou contrat de travail, qu’il se rassure qu’il ne sortira pas de ce pays aussi longtemps qu’il aura fait signer un contrat de travail par mes soins », dixit, Issa Tchiroma Bakary, ministre camerounais de l’emploi et de la formation professionnelle.

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