Cameroun / Fecavolley Abouem, c’est fini !

Le Cameroun accueille le championnat d’Afrique senior de volleyball dames dans quelques jours avec une fédération nationale placée sous l’autorité légitime de son président Bello Bourdanne.
Julien Serge Abouem. Image source : @FB

C’est une « chaussette » pour Julien Serge Abouem, l’ex-président de la Fecavolley. Le 21ème championnat d’Afrique senior de volleyball dames se déroule dans la capitale camerounaise, Yaoundé, du 14 au 25 août prochain. La campagne de sabotage médiatique ainsi que la batterie juridique mises en œuvre pour empêcher la tenue de cette belle fête sportive continentale n’ont marqué aucun point. Il y’aura pas de second set. C’est bien lui, Bello Bourdanne, président de la fédération camerounaise de volleyball reconnu par les instances nationales et internationales, qui fera office de cheville ouvrière du comité local d’organisation. Ceci, après que toutes les tentatives de déstabilisation de la Fecavolley aient été vouées à l’échec. 

La « énième campagne médiatique insidieuse » à mettre sur le compte de Julien Serge Abouem est passé à la trappe du chef de la cellule de communication à la Fecavolley. Dans un communiqué rendu public le 06 août, Christian Tchapmi dénonce une communication faite par voie de réseaux sociaux. Il écrit que « fidèle à sa démarche de démobilisation, Abouem annonce aux destinataires, le report de la compétition et la publication d'une nouvelle date dans les jours à venir ». Un acte qu’il décrit comme une « défiance à l’endroit des autorités camerounaises au premier rang desquelles le Chef de l’État qui tient à l’organisation et au succès de cette compétition ».

Rebelote et smash

Depuis l’élection de Bello Bourdanne à la tête de la fédération camerounaise de volleyball le 20 janvier 2023, Julien Serge Abouem fait feu de tout bois pour instaurer un bicéphalisme outrageant au sein de l’instance. L'on apprend qu’il a saisi les juridictions et essayé (en vain) de faire interdire le déroulement de certaines compétitions. La position du gouvernement est pourtant tranchée sur la question. Ce d’autant plus que l’élection du président de la Fecavolley avait été entérinée par le Minsep, le Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), la Confédération Africaine de volleyball et la Fédération internationale de volleyball (FIVB).

Le 25 avril déjà, Gabriel Nloga, chargé de la communication au ministère des sports et de l’éducation physique rappelait dans un premier communiqué que « la démarche de l’ancien président, participe d’une imposture et d’une usurpation de titre inadmissible ». Le gouvernement par l’entremise du ministre des sports, Narcisse Mouelle Kombi, semble avoir conclu sa balle de match dans cette affaire : Bello ou rien.

Alors que de nombreuses délégations étrangères s’apprêtent à mettre le cap sur Yaoundé, avant le début de la compétition, quel tour leur réserve le président déchu ? Les démarches effectuées en vue d’obtenir sa version des faits se sont avérées infructueuses.

                                   

                            

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