Chronique - Écologie : Climat et diplomatie

Emmanuel Macron, président de la République française.

 

Le leader de la transition écologique en occident sera reçu par le leader de la transition écologique en Afrique subsaharienne. On peut tout reprocher au Président Emmanuel Macron, mais grâce à son entregent l'Accord de Paris  n'est pas mort. Le numéro 1 français a fait du climat un sujet essentiellement de la  géopolitique internationale (Soft Power).

 

Il arrive au Cameroun, l'épicentre du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète, malheureusement menacée par la déforestation, l'exploitation minière, dégradation des paysages naturels. L'augmentation de la température mondiale doit être bloquée à 2°C. Les dernières informations météo (GIEC) sont alarmantes, la barre de 2°C a été franchie et le dépassement risque engendrer le terrorisme climatique (canicule, sécheresse, incendies...). 

 

Les écosystèmes forestiers du golf de Guinée ont la capacité de séquestrer et stocker 25% de carbone, des émissions globale de GES. La protection de ces puits de carbone est un enjeu particulier qui préoccupe le GIEC et les grands émetteurs du GES qui tardent à casser leur tirelire afin de respecter les engagements de financement des projets de conservation des ressources forestieres. 

 

Environ 350millions de personnes vivent des services écologiques forestiers, s'il faille réduire les impacts négatifs des activités anthropiques, il faut évidemment penser aux mesures de compensation, sinon les immigrés environnementaux envahiront les pays des gros émetteurs (G20). Ils sont conscients et en  ont pris peur. 

 

Nulle doute que le VIP de l' Accord de Paris et l'unique patriarche et de l'Afrique subsaharienne aborderont la question climatique. La pandémie de la Covid19 et les zoonoses (60% des maladies émergentes), la combustion de la Terre* (la solution est l'Afrique mère de l'humanité menacent l'espèce humaine.

 

Fort de ce qui précède, M. Emmanuel Macron compte sur l'entregent de S.E Paul BIYA leader incontesté de la CEMAC ( COMIFAC) afin de convaincre ses pairs à accélérer la transition écologique (énergétique) malgré les maigres financements des institutions financières internationales. La communauté internationale redoute une certaine rupture de l'équilibre écologique des forêts du bassin du Congo.

 

D.Y

 

Le Mouvement Écologie en Marche

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