Corruption au Cameroun : le cas du Littoral qui intéresse la Conac

Douala accueille du 03 au au 05 février 2025 l’atelier de validation des Plans d’action régionaux de lutte contre la corruption 2022, d’élaboration des plans 2025 et de renforcement des capacités des acteurs de cellules de lutte.

Le séminaire a été ouvert ce lundi dans la salle polyvalente des Services du gouverneur du Littoral par le secrétaire général des services régionaux Aboubakary Haman Tchiouto. Le choix de la capitale économique pour démarrer l’année par la Commission nationale anti-corruption (Conac) témoigne de la place qu’occupe la ville en tant que poumon économique du pays voire de l’Afrique centrale. La commande publique en paie le plus lourd tribut. La région du Littoral enregistre un score de 30,84% en 2024 dans son Plan d’action de lutte contre la corruption 2012-2013. Un taux en deçà de la moyenne. Le gouvernement veut donc booster sa croissance économique, à en croire le chef de mission de la Conac. Le pays engagé depuis février 2011, date la validation de sa Stratégie nationale de lutte contre la corruption par le gouvernement et les partenaires financiers, vers une campagne féroce pour tordre le cou à ce fléau. 

 Il y a lieu de relever pour le déplorer que le Littoral traîne le pas en matière de lutte contre la corruption. Principalement en ce qui concerne les initiatives de transparence dans plusieurs secteurs. À partir de là, il est important de souligner les enjeux du séminaire de trois jours à Douala en vue d’atteindre les résultats escomptés et améliorer la bonne gouvernance. « Il faudrait que tout le monde s’imprègne des attitudes de lutte contre la corruption pour assainir les mœurs et que les affaires du pays marchent. Cette lutte contre la corruption implique tout citoyen responsable pour au moins atténuer ce phénomène. Nous promettons beaucoup sans réaliser quelque chose. Il faut que les moyens mis à notre disposition dont nous regorgeons servent au rayonnement de notre pays. Une minorité de gens noient le pays dans la misère. Nous devons être conscients de cela et être vigilants pour enrayer la corruption. Si vous êtes tenté par un corrupteur ou un prédateur, dénoncez-les », déclare, Rév. Dr Simon Bolivar Njami, membre de la commission de coordination de la Conac. Il n’est plus question, selon le ministre, que l’argent de l’État se noie dans les poches perfides de certaines personnes. 

Des moyens patriotiques s’imposent donc pour endiguer le cancer social que représente la corruption. « Dans cette perspective, il est important de maximiser nos efforts, de travailler en synergie et d’orienter nos actions vers la satisfaction de l’intérêt public », souligne Aboubakary Haman Tchiouto, secrétaire général des Services régionaux du Littoral. Cela passe entre autres d’après lui par le culte de l’excellence et la promotion des valeurs et principes.

Avant de clôturer la phase protocolaire d’ouverture de l’atelier, le représentant du gouverneur et l’état-major régional ont reçu chacun des copies de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption dans sa nouvelle formule et les Plans d’action régionaux de lutte contre la corruption.

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