“Après la tempête viendra le jour” : un vibrant appel à la résilience des femmes entrepreneures camerounaises
Dans un contexte post-électoral marqué par les tensions et leurs répercussions économiques, Suzanne Élysée Deumany, Présidente de la Fédération des Associations des Femmes Entrepreneures du Cameroun (Fasfecam), adresse un message poignant aux femmes d’affaires du pays.
 
                        Son appel résonne comme un cri du cœur face aux dégâts subis par les entrepreneures camerounaises. Boutiques saccagées, marchandises perdues, chiffres d’affaires en chute libre : la crise a frappé durement ces femmes qui constituent pourtant l’épine dorsale de l’économie nationale. Des commerçantes aux bayam-sellam, en passant par les agricultrices et artisanes, nombreuses sont celles dont le travail patiemment bâti s’est retrouvé anéanti.
« Vous êtes les colonnes invisibles de notre économie », martèle la présidente, saluant ces femmes qui assument seules les charges financières de leurs familles tout en maintenant le tissu social et économique du pays. Son message refuse la fatalité : cette épreuve doit rassembler plutôt que diviser, raviver la résilience plutôt que nourrir le découragement.
Suzanne Deumany lance un appel à la responsabilité collective pour rebâtir et soutenir celles qui font vivre villes et campagnes. Elle exhorte les entrepreneures à ne pas laisser la douleur leur voler leurs rêves, à puiser dans leur foi et leur amour du pays pour continuer d’entreprendre.
« Une femme camerounaise qui se relève, c’est une famille qui se redresse, un marché qui reprend vie, et une nation qui avance », affirme-t-elle. Son message se veut une boussole dans la tourmente : rester debout, unies, continuer de créer et de semer, car chaque geste entrepreneurial est une contribution à la renaissance du Cameroun.
Au-delà des mots de compassion, la présidente de la fédération appelle à un sursaut national. Elle plaide pour une paix véritable, celle qui construit et non celle qui divise, et invite à l’avènement d’un Cameroun nouveau fondé sur la justice et l’équité. Dans cette vision, les femmes entrepreneures ne sont pas simplement des victimes à plaindre, mais les bâtisseuses premières de cette reconstruction. Leur persévérance quotidienne, leurs prières silencieuses à travers chaque transaction au marché, constituent selon elle les fondations d’une renaissance nationale. Un message d’espérance qui refuse l’abandon et place la foi collective au service du relèvement économique et social du pays.
 
                        
 
                
             Dilan KENNE
                                    Dilan KENNE                                 
                    

 
                    
                 
                    
                 
                    
                 
                    
                 
                    
                 
                    
                 
                    
                
 
    
             
    
             
    
             
    
             
    
             
    
            

 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
                                        
                                     
    
 
    
 
    
 
    

