Cameroun : la Mujac mobilise les médias pour la paix à l’approche des résultats de la présidentielle

Dans un contexte post-électoral sensible, où les risques de tensions menacent la cohésion sociale, Zéphirin Koloko a appelé les journalistes à jouer un rôle constructif. « La violence ne résout rien », a-t-il affirmé avec force, soulignant l’importance stratégique de Douala, poumon économique du Cameroun. « Une faille ici mettrait en péril l’avenir de tous », a-t-il averti, exhortant les médias à préserver la paix, particulièrement dans cette région clé du Littoral.

Le président de la Mujac a insisté sur l’éthique journalistique, rappelant que les médias ont le pouvoir de bâtir plutôt que de détruire. « Le Cameroun a besoin de paix pour s’inventer et se réinventer », a-t-il déclaré, plaidant pour un journalisme qui favorise le dialogue et l’unité. Il a fermement rejeté l’idée que Douala, ou toute autre ville, devienne un « champ de ruines », appelant à protéger la concorde nationale à tout prix.

Cette tournée, qui mènera ensuite Zéphirin Koloko à Bafoussam pour relayer le même message, vise à mobiliser les professionnels des médias pour qu’ils deviennent des artisans de la paix. En cette période cruciale, la Mujac les invite à rejeter les discours de division et à privilégier une couverture responsable, capable d’apaiser les esprits. Alors que le pays attend l’annonce des résultats, le message de Zéphirin Koloko résonne comme un appel vibrant à la responsabilité collective : les journalistes, par leurs mots, peuvent façonner un avenir de stabilité et d’espoir.