Présidentielle du 12 Octobre 2025 : Ça grogne au sein de la Presse privée camerounaise
À l’approche du scrutin du 12 octobre 2025, la presse privée camerounaise crie à la manœuvre dilatoire. Attendu avant l’élection, le soutien financier promis par l’État ne sera finalement débloqué qu’après le vote, laissant rédactions et patrons de presse avec un goût amer de promesses trahies.
Haurizon News
Alors même que les patrons de presses attendent un accompagnement spécial de l'État, pour une meilleure couverture médiatique de l'élection présidentielle du 12 octobre 2025, compte tenu de toutes les restrictions imposées aux professionnels des médias, à travers un Code de bonne conduite, adopté consensuellement le 11 Septembre 2025 au Palais des Congrès de Yaoundé.
Lequel Code devrait être respecter scrupuleusement, avant, pendant et après cette élection hautement sensible pour l'avenir de notre pays ; et en dépit de toutes les revendications formulées par les Organisations patronales de la Presse privée camerounaise, le REPAC en l'occurrence, lors des rencontres de concertations tripartites, organisées à cet effet.
Grande est alors la surprise des Directeurs de publications, Patrons de presses, de découvrir un communiqué signé du Ministre de la Communication, en circulation sur les réseaux sociaux ce 22 Septembre, leur demandant de constituer le traditionnel dossier, de 14 pièces au total, pour soumissionner à l'appui institutionnel de l'État à la presse à capitaux privés pour le compte de l'exercice 2025, avec une date limite fixée au 17 octobre 2025, donc bien après l'élection présidentielle du 12 octobre. C'est à dire, pour percevoir effectivement cet argent beaucoup plus tard.
Ainsi, au regard de ce calendrier assez alambiqué et de cet agenda suffisamment questionnable, ça grogne désormais au sein des Corporations des journalistes et des Patrons de presses du Cameroun, qui se demande entre eux, s'ils ne sont pas en train de se faire flouer une fois de trop, après toutes ces concertations en haut lieu, qui devraient tout de même aboutir, selon leurs réclamations, au déblocage spécial, sur très Hautes instructions de la Présidence de la République, d'une bonne cagnotte, au bénéfice de ces Seigneurs de l'information et de la communication. Vers lesquels on exige quand même en retour, un professionnalisme patriotique et républicain, dans le traitement de l'information électoral, tout au long de ce scrutin présidentiel.
En attendant très impatiemment les réponses urgentes et spéciales de la très haute hiérarchie, face à ces inquiétudes de la Presse privée camerounaise, le Mercure monte et continu de monter chaque jour au sein des rédactions en ébullition ; au gré du chrono électoral, qui lui, ne cesse d'avancer à petit pas, vers le jour dit. Tic tac... Tic tac...
Par Samuel Bondjock, DP DIRECT INFO.
