Enseignement privé au Cameroun : les promoteurs d’établissements collaborent pour un meilleur rendement

Ce mercredi 27 novembre, le Syndicat camerounais des fondateurs des écoles privées et consultants en éducation de base (Scfepceb), a tenu une assemblée générale au siège du Séduc-Littoral à Douala.


Fondateurs, directeurs et principaux sont tous rassemblés dans le siège flambant neuf de la Maison du fondateur dans la capitale économique. Cette assemblée générale qui voit la participation des représentants du ministère de l’éducation de base (minedub) et du ministère du travail et de la sécurité sociale (mintss) est centrée sur le thème général de : “Environnemnent de travail et mobilisation du personnel et enseignant pour Un rendement efficace ”. Il interpelle les promoteurs d’établissements primaires et secondaires, parfois cachés dans l’ombre, à une meilleure implication de ceux-ci pour un atteinte des objectifs sociaux pour le plein épanouissement du corps enseignant. Surtout que les défis de la région du Littoral l’interpellent où plus de 700 établissements clandestins ont été fermés cette année scolaire.

Les interventions des représentants du directeur régional Littoral et Sud-ouest de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et des émissaires du mintss et du minedub, permettent aux promoteurs d’établissements du Littoral d’avoir des réponses claires à des questionnements qu’ils pouvaient se poser. Notamment les cotisations sociales de leurs employés par les fondateurs, le cadre juridique relatif à la mise en place d’un environnement de travail optimal en faveur du personnel enseignant et les engagements des chevaliers de la craie. Ainsi que de proposer quelques pistes de solutions pour leur travail décent. « Notre passage ici se situait dans le cadre d’exhorter, d’encourager et accompagner dans l’amélioration des conditions de vie du personnel enseignant du secteur privé de l’éducation », relève Jean Maximilien Essono, chef du service du suivi du climat social au mintss et point focal éducation au même ministère.

Cela passe passe aussi par la formation telle qu’entamée ce jour à l’initiative du Syndicat camerounais des fondateurs des écoles privées et consultants en éducation de base. « C’est maintenant que nous allons nous mettre sérieusement au travail parce que les fondateurs sont intéressés par notre produit et ils ne vont pas le regretter. Le message que nous leur passons est de suivre les bonnes voix et non les sirènes de la division. L’école n’appartient pas aux fondateurs. Elle appartient à la communauté éducative. Tout le monde doit savoir que l’école c’est le centre d tout le monde. Le directeur ne peut pas remplacer le fondateur. Par contre le fondateur peut remplacer le directeur. Et là, ça marche », fait savoir André Dim, président national du Scfepceb. Représentée à l’assemblée générale par son quatrième adjoint, le maire Marie Din Adzogo a tenu à souligner que l’exécutif communautaire de Douala se dit être aux côtés de la communauté éducative de manière permanente.  

Les échanges se poursuivront demain jeudi à la Maison du fondateur par les échanges avec l’équipe du minedub conduite par Stéphane Épo. Ceci, pour une bonne gestion des établissements privés et éviter les fondateurs indélicats.

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